13 déclics pour une nouvelle vie (1)
Datte: 21/06/2020,
Catégories:
Transexuels
... fermés, habillé en femme. String, collants, soutien-gorge, jupe serrée, chemisier. Puis nuisette le soir. Difficile de rentrer dedans, j’ai bien grandi depuis mes premiers essayages, mais heureusement, ma mère est plus proche du 42 ou 44 que du 36. Toujours est-il que j’ai joué mon rôle de femme un peu plus loin que d’habitude, en passant une annonce sur internet, pour rencontrer un homme : « Jeune homme, 22 ans, recherche un homme viril pour première fois près de La Défense ». Je ne mets rien d’autre dans l’annonce. A vrai dire, je n’y crois pas trop. Mais je reçois finalement beaucoup de réponses. L’une d’entre elles me plait beaucoup. Christian, un homme de 48 ans, qui semble très à l’écoute. Je lui explique que j’ai envie d’essayer avec un homme, que je porte souvent des vêtements féminins en cachette, mais que j’ai envie de franchir un cap. Au fil de la discussion, je me sens de plus en plus excité. Il m’explique qu’il a 48 ans, qu’il est médecin, divorcé et bisexuel. Il m’envoie une photo de son sexe. Cela me fait tout drôle. Ce n’est pas la première fois que j’en vois, mais le fait que cette photo me soit adressée, à moi en particulier, me fait de l’effet. Je me prends au jeu d’une conversation qui s’emballe : « Que penses-tu de ma photo ? s’interroge mon interlocuteur. — Je la trouve très belle. Un peu surprenant toutefois. — C’est la première fois que tu en vois une ? — Non, lui dis-je, mais c’est la première fois que j’en vois une qui pourrait m’être destinée, ce ...
... n’est pas la même chose. — Et dis-moi quel effet ça te fait ? — Cela m’excite. Votre queue est très belle, mais aussi très grosse. — 18*5 cm. C’est assez imposant, mais il y a bien plus gros, donc n’aie pas peur. — Je la veux ! Je vous veux, je serai votre chose, soumise à vos désirs ! lui lancé-je alors, sous le coup d’une émotion de moins en moins contrôlée. — Voici mon numéro petite pute, appelle-moi ! » Et dans la foulée, toute excitée et n’ayant plus la moindre place pour la réflexion, je l’appelle… en oubliant de masquer mon numéro : « Allo ? c’est moi, votre petite pute. » Je ne sais pas pourquoi je parle de moi comme cela, je viens de perdre tout contrôle. Une voix grave et imposante répond alors à ma voix étouffée par l’excitation et le manque d’assurance : « Eh bien ! Toi tu en veux, et merci de ta confiance en ne masquant pas ton numéro. — Mon dieu ! Je n’ai pas pensé à cela. S’il vous plaît, ne m’appelez jamais ! — On verra, mais j’utiliserai de préférence les textos. » La conversation s’interrompt vite, sans plus de détails réellement croustillants, mais je lui explique tout de même, avant de raccrocher, que je serai le soir à l’hôtel, durant la semaine. Le lundi qui suit, j’ai complètement oublié mon interlocuteur. Le soufflé est retombé, et je suis très pris par ma première journée de stage. Et le soir, je dois rechercher un appart pas trop cher aux environs de La Défense. Pas simple avec mon budget. Quand soudain, le mercredi, en plein après-midi et alors que je ...