Six "sions" pour une scission. (2)
Datte: 22/06/2020,
Catégories:
Transexuels
... remercie pas, ma belle, j’ai pris beaucoup de plaisir à te pouponner. Tu es très belle. Tiens, c’est cadeau, tu peux les toucher. » Lucille défit trois boutons de son chemisier, laissant apparaître son opulente poitrine qui semblait encore à la fois ferme et douce. Arnaud n’y résisterait pas, et pourtant : « Je suis désolée Lucille, vraiment, tu es l’une des femmes les plus séduisantes que j’aie jamais vues, et j’aurais sauté sur l’occasion il y a encore quelques semaines, et peut-être même il y a une heure. Mais ce n’est pas simplement mon visage que tu viens de maquiller. C’est l’homme et ses besoins d’homme que tu viens d’effacer, libérant ainsi la femme qui sommeillait en moi. Pour la première fois de ma vie, j’aime ce que je suis. Et celle que je suis devenue a besoin d’hommes. J’espère que tu me comprends. » A ces mots dont je craignais qu’ils fussent blessants, Lucille m’enlaça vigoureusement, et laissa échapper un soupir de soulagement, comme si elle venait d’ôter sa carapace de femme stricte. Son regard devint plus juvénile, sa voix même porta davantage dans les aigus : « Dans mes bras, ma chérie ! J’espérais que tu réagirais ainsi. Tu es donc une vraie travestie, et à mes yeux une vraie femme. Je sens que nous allons être de grandes amies, toutes les deux. Allez viens ! Allons nous amuser. » Nous retournâmes alors dans la salle principale. Elle n’était pas encore pleine, mais s’était tout de même bien remplie. Il était 23h passées, et l’ambiance commençait à ...
... monter. Je sentis alors de nombreux regards se poser sur moi, lorsque je fis irruption dans la pièce. Hommes, femmes, trans, travs, tous avaient au moins un coup d’œil pour moi. Je ne sais si c’était parce que j’étais nouvelle dans ce club, ou si je plaisais vraiment, mais être la cible de tous les regards pour la première fois m’enchantait. J’étais encore très maladroite, perchée sur mes talons de 10 cm. Mais malgré la douleur que cela infligeait au bout de mes pieds, je m’y habituai progressivement, me laissant même parfois aller à quelques timides pas de danse. Je retrouvai Monsieur, adossé sur le bar, discutant avec un couple d’échangistes qu’il connaissait. « Jessica ? C’est toi ? me demanda-t-il. Tu es ravissante ! Bravo Lulu ! — Ne m’appelle pas Lulu, Robert. Je ne suis pas ta pote. » Visiblement, il y avait des antécédents difficiles entre eux. « Très bien, Lulu, rétorqua-t-il, un brin provocateur. Je récupère ma chienne maintenant, continua-t-il, m’agrippant par la taille. » Lucille n’insista pas, et s’éloigna de nous, non sans m’avoir déposé un doux baiser sur la joue, et après m’avoir susurré à l’oreille : « Ne t’inquiète pas ma belle, je ne t’abandonne pas. » J’étais déçue de voir partir ma nouvelle amie, mais je compris qu’il était impossible de côtoyer Lucille et Monsieur en même temps. Et je n’oubliais que j’étais venue ici avec Monsieur, grâce à Monsieur, et que je savais la queue de Monsieur capable de miracles avec mon corps de femme. Rester l’objet de Monsieur me ...