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Intrusion fraternelle (4)
Datte: 22/06/2020, Catégories: Inceste / Tabou
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Que vais-je faire ? C’est un désastre ! J’avais juré fidélité à Jean, et voilà que le soir même je me fais surprendre par ma mère en fâcheuse position avec Alexej. Maintenant, elle va aller le dire à mon époux, et tout le bonheur que je me suis efforcée à construire va s’effondrer comme un château de cartes. J’ai tout perdu, tout ça parce que je n’ai pas pu résister à ce frère que je déteste tant. C’est la panique. — Calme-toi, lance Alexej, imperturbable. Elle ne dira rien. — Quoi ? Comment peux-tu le savoir ? — Je le sais, c’est tout. Il tente de m’embrasser de nouveau mais je le repousse violemment. Il se fout de moi ou quoi ? Il me donne la nausée. Je le laisse là et me précipite à l’intérieur pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être. Jean m’aperçoit et me lance un grand sourire ravi. Visiblement, elle n’a encore rien dit. Je m’approche de lui et l’embrasse. — Bah alors, où étais-tu passée ? On te cherchait partout. — J’étais juste sortie prendre l’air. Dis, tu as vu ma mère par hasard ? — Je crois qu’elle est partie en cuisine. — OK. Merci, mon amour. — Tu es magnifique ! Je suis heureux de t’avoir épousée, me lance Jean tandis que je m’éloigne à grands pas pour aller retrouver ma mère. J’ai un pincement au cœur : il risque de ne pas dire la même chose d’ici quelque temps. Ce soir, j’étais censée résister à Alexej et repartir sur de bonnes bases ; comment en suis-je arrivée là ? Je pénètre dans la cuisine. Ma mère est bien là. Son visage ...
... a toujours l’air aussi choqué. Elle ne dit rien : c’est donc moi qui vais être obligée d’entamer cette conversation qu’aucune de nous deux ne souhaite avoir. — Maman, je… bredouillé-je. — Tu es folle ! lâche-t-elle finalement. Le jour de ton mariage, en plus ! Qu’est-ce qui t’a pris, bon sang ? — Je suis désolée, maman, me mets-je à pleurer. Je ne voulais pas, je te le jure. Mais c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à lui résister. Je ne contrôle plus mes larmes. Toute la pression accumulée depuis le début de la journée est en train de s’évacuer. Mon corps est pris de spasmes nerveux. L’expression du visage de ma mère change radicalement : sa colère et son incompréhension laissent place à une profonde pitié. Elle s’avance et me prend dans ses bras pour me calmer. Une nouvelle fois, je mets plusieurs minutes à retrouver un semblant de paix. — Alors tu couches avec ton frère, reprend-elle finalement sur un ton plus doux. Cela fait longtemps que ça dure ? — C’est arrivé plusieurs fois, dis-je sans répondre réellement. Tu dois me prendre pour un monstre. Je suis si dégoûtante… Je me déteste ! — Chut, ne dis pas ça ! me calme-t-elle. Il ne faut pas te flageller autant : cela n’arrangera rien. — Non, tu ne comprends pas. Je l’ai laissé me faire tout ce qu’il voulait. J’ai trompé Jean de la plus effroyable des façons alors que je l’aime. Oui, je l’aime de tout mon cœur. Je te le jure ! Tu dois me croire ! — Je te crois. Tu aimes Jean, et c’est tout ce qui importe. Tu dois te ...