1. Lettre à une inconnue


    Datte: 23/06/2020, Catégories: fh, hotel, telnet, amour, Oral jeu,

    ... sport qui laisse deviner une poitrine arrogante tendant le tissu de coton. Ses cheveux habilement décoiffés lui donnent une allure décontractée et sportive. L’ensemble est vraiment ravissant, les craintes de Thomas fondent comme neige au soleil : elle est belle. Un choc dans la poitrine, il est là c’est sûrement lui là-bas, debout sur le quai maintenant presque déserté. La photo qu’il lui avait envoyée était prise de loin et ne montrait pas très clairement les traits du visage, mais elle le reconnaît instantanément. Il est mince, vêtu d’un élégant costume en lin beige sur une chemise orange pâle. Elle lui fait un petit signe de la main, lui sourit, il lui répond, ils font un pas hésitant l’un vers l’autre, un deuxième plus décidé, puis accélèrent… Cette fois ça y est, ils se sont retrouvés, ils se sourient, ils s’embrassent chastement sur la joue. Thomas lors de ses recherches sur internet avait trouvé un hôtel qui lui paraissait sympathique et qui disposait d’un restaurant en terrasse face à la mer. Vu l’heure d’arrivée de son train, il avait réservé une table pour le déjeuner en même temps que sa chambre. C’est donc attablés sous le soleil de la Méditerranée devant un somptueux plateau de fruits de mer qu’ils passent les deux heures suivantes, discutant de tout et de rien, échangeant des regards complices. Ni Thomas ni Laurette ne sont déçus, ils sont totalement en phase et leur discussion colle parfaitement avec leurs échanges sur le net. C’est simplement beaucoup ...
    ... mieux, beaucoup plus fort avec en face le visage de l’interlocuteur, la vision d’un sourie, d’une moue, d’un air pensif… Ni l’un ni l’autre ne pourrait dire si le repas est bon, ils sont ensemble et tout le reste, la mer, le vin, le soleil étaient vraiment très secondaires. Quand, le serveur apporte le café, Thomas, n’y tenant plus, prend la main de Laurette par dessus la table. Ce premier contact, juste un effleurement des doigts, leur fait à tous deux l’effet d’une décharge électrique. Leurs mains se cherchent, se trouvent, se parlent. Plus besoin de discours, juste cet afflux d’ondes qui traverse leurs doigts et leurs yeux qui se mélangent. Ils restent ainsi de longues minutes muets, indifférents au café qui refroidit avant que Laurette se lève sans lâcher la main de Thomas en soufflant « viens… » Ils ne voient pas le sourire entendu du réceptionniste qui leur donne la clé, ni les couloirs de l’hôtel, la porte de la chambre à peine refermée du talon ils s’enlacent. Thomas serre très fort Laurette qui enfouit son visage dans le creux de son épaule. Sous les caresses de Thomas qui lui parcours les épaules et le dos, sentant la chair ferme qui frémit sous ses mains, Laurette décolle, s’envole… Elle n’est plus dans une chambre d’hôtel, le décor pourtant très agréable qui les entoure n’existe plus. Elle se laisse aller dans ces bras qui la rassurent, qui l’enveloppent, elle frissonne sous les baisers dont Thomas couvre sa nuque offerte. Quand Thomas lui saisit, le visage entre ses ...
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