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Une étrange voisine (1)
Datte: 26/06/2020, Catégories: Hétéro
... contraire, ce fut Antoine qui offrit à Marie un verre de vin, en précisant qu’il provenait d’un bout de vignoble appartenant à Sarah. Elle craignait de le vexer en refusant, et il lui servit un grand verre d’un vin aux reflets rouge sang. Elle le goûta du bout des lèvres, appréciant sa fraîcheur, et elle lui trouva un bouquet très particulier, à la fois capiteux et léger. Elle but rapidement son verre, puis un deuxième, pendant que les deux hommes mangeaient, avant de rentrer dans la maison. Elle entendit de nouveau le bruit des outils, et elle ne pouvait s’empêcher de laisser son imagination divaguer. Elle ressentait aussi l’envie de se bronzer au soleil, mais la présence des deux hommes lui interdisait le nudisme, et elle repensa à son nouveau bikini: pourquoi ne pas l’étrenner? Elle se précipita dans sa chambre, enfila son mini maillot, admira son reflet dans la glace, et sortit. Lorsqu’elle apparut dans l’embrasure de la porte, Antoine et Clovis marquèrent un temps d’arrêt pour l’admirer. Ils avaient enlevé leurs tee-shirts, dévoilant leurs torses ruisselants de sueur. C’était la première fois qu’elle sentait le regard d’inconnus sur ses fesses nues et bronzées, et un trouble nouveau l’envahit. Elle avait pris son tapis de plage. Elle l’installa dans l’herbe jaunie, à quelques mètres de la terrasse, et elle ouvrit son flacon de crème solaire. Elle commença à en enduire ses épaules, son buste, son ventre, et le désir montait en elle. C’est presque avec une sorte de ...
... soulagement, qu’elle entendit la voix d’Antoine, derrière elle. — Voulez-vous que je vous aide, madame? Je peux vous mettre de la crème dans le dos. — Oui, merci, répondit Marie en rougissant un peu, et en s’allongeant sur le ventre. Il prit un peu de crème dans le creux de sa main, et l’étala sur les épaules de Marie. Ses mains étaient étonnamment douces, malgré son métier. Pour éviter qu’il ne le tache, Marie dénoua les liens de son soutien-gorge, et le posa dans l’herbe. Antoine prenait tout son temps. Il insistait pour faire pénétrer entièrement la crème solaire dans la peau cuivrée de Marie, et elle frissonna quand ses mains effleurèrent les côtés de ses seins, avant de descendre vers le creux de ses reins. A ce moment, elle sentit deux autres mains se poser sur ses jambes. Surprise, elle se redressa, découvrant sa poitrine: c’était Clovis, qui massait ses mollets, en remontant vers ses cuisses. — Sincèrement, je n’ai jamais vu une femme aussi belle que vous, la complimenta Antoine. Votre maillot vous va à ravir, et l’absence de marques sur votre bronzage ajoute à votre charme. — Merci, répondit Marie. D’habitude, je ne mets pas de maill…, mais elle se rendit compte qu’elle venait de commencer une phrase de trop. — Mais ii ne faut pas vous gêner pour nous, vous savez, nous ne voulons pas déranger vos habitudes. Les mains de Clovis avaient atteint le haut de ses cuisses, à la naissance de ses fesses. Incapable de la moindre réaction, elle laissa Antoine défaire les nœuds qui ...