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Une étrange voisine (1)
Datte: 26/06/2020, Catégories: Hétéro
... peu de temps après leur arrivée, ils décidèrent d’aller rendre visite à leur voisine, la propriétaire de la ferme. Ils ne l’avaient pas encore rencontrée, car l’acte de vente avait été signé par la notaire, qui bénéficiait d’une procuration. Ils se présentèrent donc à la porte de la vieille femme, qui vint leur ouvrir dans un fauteuil roulant. Ces cheveux étaient dissimulés sous un foulard, et son regard était voilé par de grosses lunettes aux verres fumés, qui couvraient une partie de son visage. Malgré la chaleur, elle était vêtue d’une tunique à manches longues, et d’une large jupe paysanne qui descendait jusqu’à ses chevilles. Elle se prénommait Sarah. — Je suis désolée de vous recevoir ainsi, s’excusa-t-elle, je ne m’attendais pas à votre visite. Mais entrez, asseyez-vous! Les volets fermés assombrissaient la pièce, mais elle réserva un accueil chaleureux à Marie et Simon, et ils discutèrent longuement. Sarah voulait tout savoir du jeune couple, et des raisons de leur décision d’acheter en viager sa vieille bicoque. Elle-même vivait seule, recevant seulement de temps en temps la visite d’une petite nièce, et d’un lointain arrière-petit cousin. Les jeunes gens lui proposèrent de lui rendre de menus services, notamment de lui rapporter quelques courses; Sarah accepta, et les remercia chaleureusement de leur offre. Marie était toute heureuse de pouvoir appliquer à sa voisine ses principes de charité chrétienne. Simon avait repris son travail, mais Marie était encore en ...
... congés pour quelques jours. Avant de descendre en ville et d’aller au supermarché pour faire ses courses, elle passa chez Sarah, qui lui confia une liste de choses dont elle avait besoin. De retour dans l’après-midi, elle retourna chez sa voisine, pour lui livrer ce qu’elle lui avait demandé. La vieille femme, reconnaissante, lui proposa d’entrer quelques minutes. Une fois assise, Marie remarqua un très vieux livre posé sur la longue table de ferme. D’une épaisseur imposante, il était relié en cuir, et malgré son ancienneté, les couleurs de la peau, rouge et or, gardaient une incroyable vivacité. Marie réussit à déchiffrer le titre, "LE CULTE D’ASTARTE", qui l’intrigua, mais elle n’osa pas interroger Sarah. — Si vous avez un moment, je vais vous faire goûter mon jus de pommes, proposa cette dernière. Ce sont des fruits du verger que j’ai, derrière la ferme. Marie accepta, et s’extasia devant le goût délicieux de ce jus. Elle n’en avait jamais bu de comparable, et la vieille femme a rempli plusieurs fois son verre, pendant qu’elles bavardaient toutes les deux. La conversation vint sur les petits soucis liés à l’âge, que devait supporter Sarah. Elle souffrait de douleurs et d’une violente sciatique, et elle supportait mal les médicaments. — Si vous voulez, Simon pourrait passer vous examiner, proposa Marie. Vous savez, des massages pourraient sûrement vous soulager. Sarah accepta la proposition, et Marie rentra bientôt chez elle. Elle avait beaucoup transpiré dans sa voiture, et ...