1. This is the end


    Datte: 28/06/2020, Catégories: fh, handicap, humilié(e), vengeance, chantage, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral policier, fantastiqu,

    ... larmes coulent de mes yeux. Dans un réflexe, je me tiens le nez en pleurnichant. Mon adversaire grimpe sur le lit d’un seul bond et se propulse sur moi comme un catcheur. Je me retrouve sur le dos, son cul sur mon bide pendant que ses doigts rugueux se referment sur mon cou. Le con a de la force ! Il va me tuer ! Je n’arrive plus à respirer et je sens que la pression qu’exercent ses doigts sur ma gorge va bientôt avoir raison de ma trachée. Mon visage doit être rouge. Ou bleu ? Je tente de lui assener des coups de pied qui restent sans effet. Si près du but, je vais crever ! J’entends les ronflements d’Émile ainsi que la respiration régulière de Kim. Un militant écologiste est en train de m’étrangler dans une chambre d’hôtel et tout le monderonque ! Une idée qui aurait dû me traverser immédiatement l’esprit naît dans mon cerveau qui n’est pas loin de s’éteindre définitivement. Dans un dernier instinct de survie, je plante mes dents dans la chair tendre, entre le pouce et l’index, de sa main. Le sang coule dans ma bouche et y laisse un goût cuivré. Il hurle. Mes dents déchirent un peu plus la chair sanguinolente. Un court instant ses doigts se desserrent mais, aussitôt, s’emparent à nouveau de ma gorge. La dernière chose que je vois est une ombre massive qui nous surplombe. 000 Je ne reste inconscient qu’une trentaine de secondes. Les baffes répétées d’Émile me remettent rapidement sur pieds, les joues marquées de stries rouges laissées par ses gros doigts. L’écolo est ...
    ... face contre terre. Un instant, je pense qu’Émile l’a tué, mais un mouvement de tête de Kim que j’interroge du regard apaise immédiatement cette crainte. Mon pote l’a bien amoché, mais il devrait rapidement guérir, bien qu’une cicatrice risque de marquer d’un léger trait blanc son arcade sourcilière. Demain, nous ne serons plus qu’un mauvais souvenir et il pourra alors aller se faire soigner et rentrer chez lui. Plus personne ne ferme l’œil de la nuit et nous demeurons tous les quatre muets comme des tombes. Le moustachu a l’air de souffrir mais, malgré les multiples propositions de Kim pour panser ses plaies, il s’obstine à refuser. À l’aube, je m’approche de lui et lui dis : — Dans moins de deux heures, tu seras à nouveau un homme libre. Je suis désolé pour tout ce qu’on t’a fait vivre, mais, comme je te l’ai déjà expliqué, on avait pas le choix… J’avais pas le choix… tu comprends, je dois retrouver mon fils. Tu es père toi aussi, tu sais ce que c’est. Si cela peut te rassurer, je te rendrai tout le fric que je t’aiemprunté, avec les intérêts ! Il ne répond rien, n’arbore aucune expression, comme si je m’étais adressé à un sourd. Arrivés à l’aéroport, nous le quittons et lui rendons son téléphone. Il repart, dans un crissement de pneus, sans rien dire. L’embarquement ne pose aucun problème. Les faux papiers de Kim n’éveillent aucun soupçon et personne n’appelle la sécurité lorsque je leur présente les miens. L’avion est spacieux et les hôtesses de l’air ravissantes. Dans une ...