1. Le premier jour


    Datte: 01/07/2020, Catégories: f, h, fh, Collègues / Travail Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... trouve rien à dire, ce n’est qu’après, bien trop tard, que je trouve les arguments. En l’occurrence, j’aurais dû lui dire qu’elle n’aurait pas dû hésiter et m’appeler. Maintenant, bien sûr, il était trop tard. Nous étions donc vendredi et cette semaine avait été riche en émotion. Je n’ai pas revu Aline de la journée et le soir, elle est partie sans même venir me dire au revoir. J’en fus un peu déçu car j’aurais aimé l’inviter à sortir le samedi afin qu’on en parle un peu. Mais au fond, c’était peut-être mieux comme cela, car me connaissant, je n’aurais pas osé l’inviter et je l’aurais regretté tout le week-end. Là, en fait, le message était clair, nous avions eu un petit plaisir et cela s’arrêtait là ! Basta ! Le samedi matin, j’eus un appel d’Aline qui me demandait si je voulais bien faire un petit resto avec elle. Elle était seule et avait le cafard. J’acceptai immédiatement, avec un empressement qui la fit rire. Ce jour-là, nous avons passé une excellente journée, riant d’un rien. Le soir, c’est tout naturellement que je l’ai raccompagnée jusqu’à sa station de métro et qu’après quatre bises je suis rentré chez moi. Pour elle, comme pour moi, nos sorties étaient celles de deux personnes seules souhaitant passer une bonne journée ensemble. C’est ainsi que, petit à petit, s’est développée entre nous une amitié qui nous faisait du bien à tous les deux. Nous comblions nos solitudes. Lorsque Joël revenait, nous ne nous voyions plus qu’au bureau. Dès qu’il la quittait de ...
    ... nouveau, ce qui arrivait en général assez vite, elle pleurait sur mon épaule et je la consolais du mieux que je pouvais. Notre petite histoire s’était passée fin septembre, début octobre. En mai suivant, nous avions tous les deux pris deux semaines de vacances. Pour ma part, je descendais dans une maison que j’avais héritée de ma grand-mère à côté de Toulon et elle, elle avait prévu quinze jours avec Joël en Tunisie. Elle devait prendre l’avion à Roissy, le samedi vers 17h00, semblait super heureuse d’avoir ces deux semaines avec l’homme qu’elle aimait et très impatiente de partir pour profiter à plein de ce séjour. Le vendredi soir, je reçus un coup de fil. C’était Aline en pleurs. Joël, sous un prétexte de boulot auquel elle ne croyait pas un instant, venait d’annuler leurs vacances. Elle pensait même qu’il n’avait jamais fait les réservations comme prévu car il ne les lui avait jamais montrées et elle pensait (sûrement à juste titre), qu’il n’aurait pas annulé la veille du départ au risque de perdre toutes les sommes versées. Je la sentis si triste que tout de suite je lui dis : — Écoute, je descends à Toulon pour ces deux semaines. Veux-tu venir avec moi ? On sera seuls tous les deux et ça te fera du bien. Je la sentis d’un coup sur la défensive, sans que je sache pourquoi. Je n’allai pas tarder à l’apprendre — Dis-moi ! Tu n’essaierais pas de monter un plan pour profiter de la situation et me sauter par hasard ? J’en fus horriblement vexé. Pas un seul instant, je n’y avais ...
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