Le docteur Robert Shank
Datte: 05/10/2017,
Catégories:
ffh,
frousses,
nympho,
Voyeur / Exhib / Nudisme
humour,
sf,
... hallucinantes extra-terrestres. Après que je fus difficilement parvenu à les convaincre de la nécessité de porter des habits, elles acceptèrent de me suivre jusqu’au garage et de grimper s’asseoir à l’arrière de ma voiture, non sans l’avoir d’abord qualifiée de ‘centrale carbonique mobile’. Je roulais tranquillement vers le centre-ville ; j’avais mis de la musique et cela aussi leur parut surréaliste. Je veillais toutefois à répondre aussi précisément que je le pouvais à chacune de leurs questions débiles : — Qu’est-ce que ceci ?— Un feu rouge ; ça veut dire qu’il faut s’arrêter.— C’est une perte d’énergie inutile. Vous ne devriez pas stopper votre voiture.— Si je m’arrête pas et qu’y a un gus qui passe dans l’autre sens, alors BOUM !— La probabilité d’un choc significatif me paraît presque nulle.— Pfffff ! C’est le code de la route, c’est comme ça, pour limiter les risques d’accident, tout le monde le respecte, un point c’est tout.— Et là ? Pourquoi ces deux Terriens marchent-ils ainsi ?— Bah ils vont pas voler !— Pourquoi se tiennent-ils par les mains ?— Parce qu’ils vont bientôt s’accoupler… Après un très court silence, j’eus droit à un nouveau délire : — Donnez-moi votre main, Gufti. Je soupirai une fois de plus. — Bon, les filles, on a dit une fois toutes les quatre heures, okay ? Là, ça fait… Je regardai l’horloge de la voiture. — Un quart d’heure ! Donc on attend un peu. Tiens, regardez, on est presque arrivés. Je vais me garer là. Je stationnai tout près de la ...
... ruelle où se trouvait la maisonnette du docteur Robert Shank. Celle-ci était éclairée et de nombreux véhicules étaient parqués à sa proximité. « Peut-être qu’il fait vraiment des consultations nocturnes ? » pensai-je. « Après tout, tout est possible avec des parapsychologues… » Nous sortîmes de la voiture et en observant une fois de plus les silhouettes enchanteresses et les visages éblouissants de mes deux compagnes, je me dis qu’il fallait peut-être faire quelque chose : — Bon, nous y voici. Vous allez essayer de vous retenir de penser au sexe tout le temps qu’on sera avec votre toubib. Et le mieux, c’est peut-être que vous changiez d’apparence.— Vous ne nous appréciez plus ainsi ?— Si si si ! Gardez bien ces apparences en mémoire, pour tout à l’heure, mais pour l’instant, vous permettez que je vous ‘syntonise’ encore ?— Allez-y.— Alors, Juliette, d’abord, je me concentre, voilà. Il y eut comme une minuscule détonation et à côté d’Éloïse se trouvait maintenant mon horrible voisine centenaire à laquelle il m’arrive de penser lors d’épisodes de constipation. Satisfait, je me tournai vers Éloïse et je me remémorai rapidement un abominable vieillard qui me faisait peur quand j’étais enfant, qui apparut soudain après une autre détonation presque imperceptible. — Bon, on change vos noms aussi ; à partir de maintenant, Juliette, tu t’appelleras Berthe et Éloïse, ce sera Raoul. Suivez-moi sans rien dire. Nous marchâmes (à pas de vieillards) jusqu’à la porte d’entrée de la maison du ...