Terrain de chasse
Datte: 06/07/2020,
Catégories:
h,
hépilé,
piscine,
gymnastiqu,
Collègues / Travail
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
Masturbation
Terrain de chasse. La piscine, d’abord. Hors période scolaire. Il n’est pas un pervers, la preuve, il ne va à la piscine que lorsque les gosses n’y sont pas. Un bon plan, la piscine. Facile. Anonyme. Il ne prend pas d’habitudes, change régulièrement. Il ne veut pas qu’on le reconnaisse. Si elles le savent, ce n’est pas drôle. Il faut qu’elles l’ignorent. D’abord, il nage. Il enchaîne les longueurs, les plongeons. Il sait qu’elles le matent. Toutes. Les mamies qui pédalent dans le petit bassin, les mères de famille au cours d’aquagym, les étudiantes. Il sent leurs regards glisser sur lui comme les gouttes d’eau. Lui ne les regarde pas. Il ne veut pas de contact. Aucun. Pas de complicité. Elles peuvent se faire plaisir. Le corps épilé, totalement, mais elles ne le savent pas encore, sculpté, modelé. Une anatomie magnifique. Ça se mérite. Il le mérite. Il ne fait pas semblant dans le bassin, ni dans les salles de sport. Il sent ses muscles chauffer, de plus en plus. Il ne se laisse pas en repos avant de sentir les crampes. C’est la règle. La récompense, c’est après l’effort. Toujours. Quatre-vingt longueurs, aujourd’hui. Il termine par une pointe de vitesse. Enclenche le chrono. Son record est de 37 secondes. Sans le mollusque gras qui lui coupait la route, il se surpassait. Ses oreilles bourdonnent. Il n’entend plus les gloussements des filles. Il sent la fatigue. Il titube un peu en sortant, reprend son sac. Il boit, mange une barre de céréales. Du sucre, de l’énergie. Il lui ...
... en faut. Pas pour la suite, il sait qu’il en aura, mais pour après encore. Il arrache son bonnet de bain, ses lunettes. Il trouve ça laid, ce morceau de plastique rosâtre, mais le chlore, ça ne pardonne pas. Il s’essuie, méticuleusement. Il savoure. Il anticipe. À la piscine il n’est jamais déçu. Terrain de chasse. La salle de sport. L’odeur de sueur, les hommes qui font des concours. Ça le dégoûte. Il vient le matin, le cours de step niveau débutant pour les femmes au foyer. Développé couché, travail à la presse, mais pas trop. Il ne veut pas ressembler à ces pédés gonflés aux stéroïdes. Cardio, vélo d’appartement. Il met la difficulté maximum. Il n’y va pas souvent. C’est dur. C’est bien. Il connaît le rythme du cours, à côté. Il arrête dix minutes avant la fin. Pour être prêt. Le club de sport, c’est un pis-aller. Les femmes papotent entre elles, elles passent même parfois sans le voir. Et puis, c’est plus complexe. Pas de douches collectives. Il faut trouver le bon angle. Et ça coûte cher. Il ne veut pas qu’elles le reconnaissent. Une fois il s’est fait calculer. « Merde, v’la l’aut’pervers ». Elle s’était pas regardée : avec des cuisses pareilles, le caleçon orange, c’était du terrorisme. L’idée que ça recommence lui fait perdre momentanément ses moyens. Mais il n’a pas le choix. Les vacances scolaires, il fuit les bassins. Trop de mômes. La preuve qu’il n’est pas ce qu’elle a dit. Jamais il ne fera ça devant un gosse. Terrain de chasse. Les campings. Mauvais plan. Les ...