Julien et le monde des femmes
Datte: 06/07/2020,
Catégories:
f,
fh,
Collègues / Travail
sales,
douche,
hsoumis,
fdomine,
contrainte,
Masturbation
nopéné,
nonéro,
humour,
sf,
... Louise est tellement typique… Comment lui faire comprendre que la situation était glauque à souhait ? Une fille encore saoule, qui m’agresse sexuellement sous la douche, ne veut pas (ou ne peut pas) comprendre mon refus et passe outre mon consentement… J’étais tout simplement en train de faire face à une tentative de viol. Et le fait de raconter ce que j’avais subi à ma meilleure amie, une autre femme, l’excitait au plus haut point. Je me sentais doublement incompris ! — My God, t’as vraiment eu une soirée merdique ! compatit Patrice en serrant ma main entre les siennes.— Attendez, attendez ! Vous vous foutez de ma gueule tous les deux ? Vous êtes de mèche, c’est ça ?— Je vois pas de quoi tu parles, lui rétorqué-je un peu sèchement.— Je pige pas, Julien. T’as l’air super vénère qu’une fille veuille à tout prix emboucher ton sexe et te faire du bien. Va pas me dire que t’apprécie pas ce genre de gâterie… pas à moi !— Pourquoi tu dis ça !? s’étrangle Patrice. Tu lui en fais, toi aussi, des gâteries ? Je sais que Louise n’est pas franchement sensible aux combats hoministes. En soi, c’est pas bien grave, j’ai d’autres personnes avec qui en parler. Et notre amitié n’est pas non plus basée sur le fait qu’elle prenne mon parti de façon systématique, ou plus généralement celui des hommes. Mais bordel, quoi ! Est-ce que ça n’a aucun poids, le fait que je passe mon temps, depuis que je suis ado, à être vu comme un trophée, un « objet de désir » convoité par des meufs croisées dans la ...
... rue… ou même, parfois, par mes amies femmes ? Est-ce que mon choix de refuser une « bonne baise sans conséquences », choix non respecté, en plus, fait de moi un « coincé qui n’a rien compris à la vie » ? Non, certainement pas, mais ça me ramène toujours à ce statut, indéniable car constamment rappelé par toutes ces femmes, de simple « chair fraîche » dont l’avis (ou les refus) ne comptent pas vraiment. Quelque soit notre fatigue et notre dégoût, il y a toujours cette possibilité qu’un homme qui dit « non » finisse par dire « oui », à force d’insister. Et le pire, c’est que les meufs voient cela comme une façon romantique ou sexy pour le type de se faire désirer, d’accroître l’excitation de sa potentielle partenaire avant de céder à ses avances ! Je sais, pour les nanas, tout ça est un peu compliqué à comprendre… C’est tellement ancré dans leur façon de voir et dans la culture dominante que c’est un vrai choc quand on essaie de leur faire comprendre notre ressenti. — Non, Patou, rassure-toi : Louise et moi, on n’a jamais couché ensemble. Et c’est pas demain la veille qu’on commencera.— Détourne pas la conversation, p’tit père… Je comprends pas pourquoi t’as repoussé cette fille. C’est pas comme si elle essayait de te violer, non plus !— Mais qu’est-ce que t’en sais, bordel de merde, t’étais là pour voir ? Louise semble un instant décontenancée par la véhémence de ma réponse. Ses yeux s’élargissent tandis que peu à peu l’idée s’ancre dans son esprit obtus. — Putain, mec ! Tu ...