Au service de Madame
Datte: 06/07/2020,
Catégories:
ffh,
fplusag,
jeunes,
poilu(e)s,
douche,
hsoumis,
soubrette,
odeurs,
intermast,
Oral
fgode,
init,
Voilà maintenant quinze jours que Gaston était entré "au service" dans la demeure de Madame de La Futaie. Il faut dire que cette année 1916 avait apporté son lot de tristesse et de misère, car la guerre embrigadait quasiment tous les hommes valides et certains déjà y avaient laissé leur vie. Gaston réformé à cause, ou peut-être grâce à la tuberculose, avait été oublié de la conscription. Quand il fut guéri, son père s’était empressé de lui trouver du travail et l’avait présenté au service du château. Ses 19 printemps et son physique gracile de jeune homme l’avaient emporté sur ses compétences aux yeux de sa nouvelle patronne, Madame de la Futaie. Quand à Marinette, la femme de chambre, gouvernante du lieu, elle avait approuvé du regard quand la patronne lui avait demandé son avis pour le prendre comme employé de maison et homme à tout faire. Gaston était l’unique représentant masculin de la maison car Monsieur de La Futaie, capitaine de réserve, mobilisé lui aussi, dirigeait une escadre d’aviation près du front et n’était plus rentré depuis 3 mois. La demeure bourgeoise trônait au bout de la place de ce village normand, ceinte de murs en meulières et close de grilles forgées. Cette imposante maison nécessitait la présence de personnel ne fut-ce que pour son entretien. Le parc était le domaine de Roger, le garde forestier, qu’on voyait rarement et qui parcourait des jours durant les bois de la propriété. Madame de La Futaie, de son prénom Séverine, était la maîtresse du ...
... lieu. Ses 42 ans faisaient d’elle une personne avancée en âge mais vive et active, pétillante comme elle l’avait toujours été depuis son mariage. Son passé de danseuse de cabaret lui conférait une tenue altière aux courbes harmonieuses. Elle avait gardé de cette période de sa vie une vivacité, des goûts, des habitudes singulières qui dénotaient avec la tenue qu’elle montrait quotidiennement et qui faisait d’elle une bourgeoise reconnue, presque une aristocrate, bien qu’elle n’arborât aucun titre. Les villageois la surnommaient "la Baronne". Son double personnage épicurien, bon vivant, jouissant de la vie et de ses plaisirs sommeillait le jour et s’éveillait la nuit. Elle avait échangé sa tenue de danseuse légère pour revêtir les atours et les manières d’une dame du monde. Marinette, la bonne, ou plutôt la dame de compagnie, avait toute la confiance de Madame puisqu’elle partageait avec elle beaucoup de complicités. Elle avait aussi connu cette vie puisque, peut-être par attirance pour son amie d’alors, elle avait, quant à elle, quitté son travail de fleuriste parisienne pour suivre celle qui serait sa nouvelle patronne tout en restant une amie très…saphique. Le bain Gaston vivait donc au manoir avec ces deux femmes, et ses fonctions d’homme à tout faire n’avaient plus de limites tant Madame peinait à se passer sexuellement de son mari éloigné ; sans parler de Marinette à qui revenait la charge d’initier ce jouvenceau. Marinette prit donc ses attributions particulièrement à cœur. ...