Le goût des femmes
Datte: 07/07/2020,
Catégories:
ff,
fbi,
extracon,
inconnu,
amour,
vengeance,
cérébral,
revede,
Oral
nopéné,
init,
exercice,
confession,
mélo,
portrait,
... femme. C’est terrible, c’est si terrible… Qu’est-ce qu’elle va faire si elle ne peut pas la toucher ? Dominique et Béryl se revoient dans l’appartement des deux femmes, deux ou trois mardis et jeudis. Camille n’est pas là. Et le mardi suivant, Camille rentre à l’heure. Elles se sourient. Béryl reste un moment, mais elle envoie un texto à Alex pour lui expliquer qu’elle rentrera plus tard. Il l’a attendue. — Bon sang, tu te fous de moi ! Elle part se coucher. Et elle fait glisser Camille sous ses draps. Elle se donne du plaisir en revoyant son sourire éblouissant. Et pas d’amour à Alex, quand il vient la rejoindre. Non, elle n’a pas mal à tête ! Elle fait semblant de dormir quand il la caresse. Ça ne suffit pas… Pas grave, elle grogne de déplaisir. Il n’insiste pas. À la visite suivante, Camille est là ! — Et ton cours de self-défense ? lui demande Dominique.— Je n’y retourne pas, lui répond-elle en regardant Béryl. Dominique s’ennuie. Béryl est un peu trop tournée vers Camille. Camille est un peu trop centrée sur Béryl. Son couple est déjà fissuré depuis un bon moment, alors Dominique ne partage pas leurs rires. Elle envoie une série de textos, puis elle s’éclipse, les laissant toutes les deux installées confortablement dans le sofa. ♦♦♦Ƹ̴Ӂ̴Ʒ♦♦♦ — Béryl… Je sais qui vous êtes. J’ai vu votre photo. J’ai insisté auprès d’Alex pour qu’il m’en montre une. Je suis si triste de vous avoir fait ça…— Votre couple tient le coup, lui ? Pour moi, c’est un désastre, mais j’ai peur de le ...
... quitter.— Peur… de lui ?— Oui, et de moi aussi quand je serai partie. Il me faut du courage pour le quitter et je n’en ai pas.— Alex m’a confié que vous ne vouliez plus… Je comprends : il vous a trahie, comme moi avec Dominique.— Oui.— Mais c’est un tout petit« oui ». Il y a autre chose qui vous préoccupe ?— Oui.— Quoi donc ? Sans être indiscrète. Béryl a la gorge nouée. Elle ne peut pas répondre puisqu’elle n’a pas réussi à s’avouer à elle-même qu’elle a envie d’elle. Une femme avec une femme, et le goût de l’amour inconnu qui la fait fantasmer. Camille se rapproche d’elle ; sa voix et douce : — Est-ce ça qui te fait peur ? Un baiser dans le cou. Doux, chaud, sensuel. Les lèvres se retirent. — Oui.— Ça aussi ? Elle effleure son visage, lèvres sur les tempes, sur le front en soulevant sa frange. — Oui et plus encore. Une caresse sur la cuisse, chaste. Béryl pose sa main, elle aussi, sur la cuisse de Camille. Les mains se caressent. Douceur, tendresse. Camille penche sa tête pour regarder dans les yeux interrogateurs et suppliants s’il y a de belles lumières pour faire briller les iris où se bataillent gentiment le bleu et le vert. Oui, le plaisir brille déjà. Béryl avance ses lèvres. Rouge à lèvres contre rouge à lèvres. Un frottement délicieux. Soupirs profonds. — Et ton cœur, Béryl ?— Il bat. La main douce se pose entre les deux seins. Béryl tend sa poitrine en avant pour lui offrir ses battements et elle offre aussi le creux qui sépare ses atouts de femme, au plus profond ...