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Les écharpées
Datte: 07/07/2020, Catégories: fh, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, cérébral, nopéné, fdanus, attache, BDSM / Fétichisme humour,
... combien de temps Antoine la trompe ? Comment n’a-t-elle rien vu venir ? Est-ce que Martine couche aussi avec Antoine ? Des larmes coulent sur ses joues, alors que ses pas la guident vers son appartement vide. Elle sait qu’Antoine ne sera pas là, puisqu’il n’est censé rentrer de Rio qu’après-demain… le salaud ! En tout cas il va m’entendre dès qu’il poussera la porte. Chloé progresse rapidement de rue en rue. Elle passe à proximité du café des libraires. L’espace d’un instant, elle hésite à aller se confier à Sabrina, lui expliquer comment Martine lui a fait croire qu’elle n’avait pas la clé des menottes. La scène du bus. Mais finalement, elle renonce, Sabrina n’est certainement pas revenue, son comportement de tout à l’Euhre n’était pas très honnête et surtout elle ne la connaît pas assez bien pour s’épancher sur ses malEuhrs. Ressassant ses pensées, Chloé n’a même pas remarqué que la nuit s’est installée sur la ville. La frénésie du jour s’éteint et le calme du soir s’installe. Ce changement d’atmosphère semble se propager en Chloé, ses pas se font moins rapides et ses pensées moins colériques. Elle réalise qu’Antoine avait certainement compris qu’elle venait de le tromper lorsqu’il est rentré à l’improviste l’autre jour. Pourquoi n’a-t-il rien dit ? Pourquoi ? Était-ce pour éviter de faire voler leur couple en éclat ? Était-ce parce que lui même la trompe ? Elle sent sa colère contre son mari diminuer. Ils sont tous les deux coupables d’avoir laissé leur couple se ...
... déliter, d’avoir perdu la flamme de leur appétence sexuelle. La progression de Chloé dans la cité silencieuse est lente, elle a retrouvé un certain calme intérieur. Elle sourit en songeant qu’elle a imaginé, sous le coup de la colère, qu’Antoine et Martine puissent coucher ensemble. Quelles pensées débiles… Elle sourit également en repensant à la tête de Martine au moment où l’adjudante a trouvé la clé des menottes. Elle paraissait vraiment tomber des nues. Serait-il possible que Martine ignorât qu’elle avait les clés ? Chloé fait un effort de concentration pour visualiser ce qu’il s’est passé au café des libraires. Sabrina est la seule personne qui s’est approchée de Martine, et c’est vrai que l’attitude de Sabrina n’a pas été totalement candide… Faisant soudain demi-tour, Chloé s’écrie pour les seules oreilles d’un chien errant : — Tiens bon ma potasse d’amour, je viens te délivrer ! Martine fixe longuement l’objet déposé sur la table. Elle sait déjà qu’elle ne pourra pas résister à la tentation d’enfiler les menottes. Son addiction à la soumission est beaucoup trop forte et l’occasion qui se présente est comparable à proposer un verre de vin à un alcoolique en manque. Mais elle retarde un peu le moment de s’emprisonner pour observer l’objet de son entêtant fantasme. Les menottes qui l’attendent sont d’un autre modèle que celles qu’elle a partagées avec Chloé durant l’après-midi. Les deux menottes sont très rapprochées et fixées ensemble non pas par une chaîne, mais par une ...