Les écharpées
Datte: 07/07/2020,
Catégories:
fh,
fsoumise,
hsoumis,
fdomine,
hdomine,
cérébral,
nopéné,
fdanus,
attache,
BDSM / Fétichisme
humour,
... charnière semi-rigide. Martine imagine que la contrainte exercée par ce type de menottes doit être très intense. La liberté de mouvement des poignets doit être réduite au strict minimum. Et Rémy ? Peut-elle faire confiance à un homme qu’elle connaît à peine ? Il est policier, c’est une carte de visite qui tranquillise et puis surtout : ses yeux, ses mains, sa bouche… Prenant les bracelets d’acier dans ses mains, elle fait tourner plusieurs fois la partie mobile de chaque menotte. Mais tant que ses poignets ne sont pas disposés à l’intérieur des cercles, les mâchoires d’acier ne font que mordre le vide en émettant à chaque fois un petit cliquetis métallique. Martine sourit en imaginant qu’il s’agit d’une plainte exprimant la frustration de l’objet de contention qui ne trouve rien à emprisonner. Puis subitement, comme si une force intérieure lui imposait sa volonté, Martine bascule ses bras derrière son dos, glisse ses poignets à l’intérieur des solides mâchoires et s’impose une sévère morsure en comprimant fortement les crocs de chaque menotte sur sa chaire. Immédiatement elle tente d’échapper à la contrainte qu’elle vient de s’infliger, mais c’est pour mieux réaliser que celle-ci est définitive. Chloé revient sur ses pas à vive allure. Elle s’en veut d’avoir abandonné son amie. Maintenant que sa colère est passée, elle réalise que ce jeune policier pourrait vouloir se venger, peut-être même est-ce un sadique ? Elle arrive bientôt devant le commissariat. Que faire ? ...
... Doit-elle entrer pour savoir si Martine est encore retenue à l’intérieur ? Mais il n’y a aucune raison qu’on lui donne cette information. Elle s’installe sur la terrasse d’un café qui donne sur la porte d’entrée du commissariat et réfléchit. Bon, première chose à faire, envoyer un texto à Martine… À peine Martine s’est-elle volontairement soumise aux liens d’acier, que déjà la porte s’ouvre sur Rémy. Il semble évident qu’il devait être en train d’observer ses moindres faits et gestes à partir d’un point d’observation, probablement derrière ce grand miroir qui doit être semi-réfléchissant. Rapidement et sans prononcer la moindre parole, Rémy attrape le bras de Martine et la force à se lever. — Ouille, tu m’as fait mal ! Il lui passe une large veste sur les épaules et la pousse vers l’extérieur du local. — On va où ?— Tais-toi, maintenant c’est moi qui commande ! Martine est un peu déstabilisée par le ton froid et sévère de Rémy. Elle a l’impression que l’homme qui la dirige maintenant n’est pas le même que celui avec lequel elle conversait dix minutes plus tôt. Après avoir suivi plusieurs couloirs, ils arrivent devant une loge avec un gardien. — Salut, Rémy, la journée est finie ?— Salut, Jo, pas tout à fait, j’ai encore du boulot à finir à la maison.— Bon courage ! Bonne soirée, Madame.— … Martine est irritée de l’attitude de Rémy. Il continue de la pousser sans ménagement vers la sortie et fait de l’humour débile à ses dépens. Une fois sortis du commissariat, Rémy passe son bras ...