Le flou orgasmique
Datte: 09/07/2020,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
photofilm,
intermast,
Oral
pénétratio,
... de paysages tendres pris au cours des multiples voyages que nous avons faits, mon compagnon et moi. J’ai toujours son sexe dans la main, que je ne relâche que lorsqu’il me dépose sur le lit. Mon homme me fait signe de patienter et il s’approche du mur, je ne sais pour quoi faire, quand finalement je comprends son manège. Il a tiré les rideaux afin de laisser planer une luminosité faible, rendant l’ambiance encore plus intense. Mon partenaire marche lentement vers le bord de notre lit. Il caresse mes cheveux, démêle mes quelques boucles brunes. Ses doigts glissent sur mon front, le bout de mon nez, ma lèvre supérieure. J’entrouvre la bouche et avale ses phalanges, ma langue passe langoureusement sur sa chair. Je ferme les yeux pour mieux m’imaginer ce que pourraient être ses doigts… Ce petit jeu dure un instant imprécis, interrompu par la voix profonde de mon amour : — Ne ferme pas les yeux, mon bébé. Ils sont si beaux, je veux les voir.— C’est gentil. Tout ce que tu veux. De toute façon, cela ne change rien. Je ne vois rien sans mes lunettes.— Tu ne vois rien ou tu vois flou ? C’est différent. Habitue-toi et tu vas voir que le flou, ce n’est pas si mal… Je continue la démonstration ?— Hum, viens là, mon p’tit homme. J’ouvre les bras pour joindre le geste à la parole. Il se met au-dessus de moi. Sa masse m’écrase virilement. Son haleine douce s’abat sur mon visage. Mon amant fait parcourir ses mains un peu partout sur moi puis plus précisément sur la ceinture de mon corsaire. ...
... Je ne distingue pas suffisamment ses gestes, mais je comprends vite qu’il a déjà bien entamé mon déshabillage. À cet instant, nos bouches se délaissent et sa langue atterrit divinement sur mon nombril, qu’il aspire comme un fruit sucré. Son poids se fait plus fort sur mes jambes. Il abaisse mon corsaire qui entraîne dans sa chute irrémédiable mon shorty rose en dentelle jusqu’à mes chevilles. Mon déshabilleur passe sournoisement son index sur le dessous de mes pieds. Ce chatouillement me fait frissonner. Puis il se replace au-dessus de moi, son ombre me couvrant totalement. Il colle sa chair contre la mienne, sa langue explore toutes les lignes de ma peau. Nos souffles se plaisent à se croiser sans cesse. Le contact de sa peau brûlante me fait frémir de toute part et commence à incendier mon être dans ce que j’ai de plus profond. Nos membres créent une chorégraphie inédite sans arrêt renouvelée, toujours plus créative, plus osée, plus intime. Je frotte mon bassin contre le sien. Ma forêt secrète frôle son pénis, dur comme jamais, si viril, si impressionnant et pourtant tellement attirant. Mes gestes sont moins précis que les siens. Mes seuls repères sont les sensations de mes caresses et les à-coups dans sa respiration. Notre câlin dure de plaisants moments, aucun de nous ne veut briser ce murmure d’effleurements, ces bruissements de draps dans lesquels nous avons plongé dorénavant. Je faufile mes mains le long de son torse puis, guidées par l’habitude, elles s’emparent de sa ...