Le flou orgasmique
Datte: 09/07/2020,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
photofilm,
intermast,
Oral
pénétratio,
Je suis à la porte de SA pièce, son petit labo installé à côté de son bureau dans notre petite maison. J’attends depuis une bonne demi-heure que MONSIEUR daigne quitter cette pièce pour manger ce qui reste de notre repas, à présent totalement refroidi et donc foutu, finalement. Quand je pense que je lui avais fait des petits plats bien cuisinés pour ce dimanche en amoureux ! Seuls tous les deux, cela ne nous est pas arrivé depuis un long moment, car nos activités professionnelles sont assez prenantes et celles de mon mari l’emmènent dans les quatre coins du monde. C’est un photographe professionnel, mannequins et paysages sont ces cibles, les seconds ayant parfois plus de personnalité et d’originalité que les premiers ! Bref, je commence à en avoir marre d’attendre et une fois de plus je cogne sur cette maudite porte, fermée pour ne surtout pas laisser entrer le moindre rayon de lumière. — Chériiiii ! Tu vas sortir ? Le repas est froid, maintenant ! T’as fini quand ? T’es là depuis ce matin ! T’avais promis qu’on passerait la journée ensemble !— Oui ! Oui ! J’ai presque fini ! Je regarde le résultat et je suis à toi. Sa voix grave sort de cette pièce comme unique preuve de sa présence depuis le début cette journée dominicale. — Tu me réponds ça à chaque fois, c’est bon, j’ai compris ! Je vais débarrasser la table. Et tu te feras un sandwich ! Moi, j’en ai marre d’attendre ! Je tourne les pieds, direction le salon, lorsque j’entends le cliquetis de la porte retentir et une ...
... ombre sombre s’abattre sur le sol. — Attends, viens me rejoindre. C’est une nouvelle série que j’ai faite, elle est assez intéressante. Tu me diras si elle te plaît. Allez, viens. Je suis désolé, fais pas ta boudeuse, me dit-il.— Déjà, je fais pas ma boudeuse ! Mais c’est toi ! T’es là depuis ce matin. Tu refuses de sortir de ta caverne et notre déjeuner a refroidi ! C’est toujours comme ça avec toi. Tes photos passent avant tout le reste. Je rentre dans la pièce, les bras croisés et le menton enfoncé dans mes épaules. — Pardon, on regarde juste cette série et je te promets de passer le reste de la journée avec toi. En exprimant ceci, il me désigne du doigt une quantité impressionnante de photos suspendues sur des cordes à linge ou à même sa grande table de travail. Je les regarde, circonspecte et dubitative. Puis j’ajoute à cette mine morose un commentaire. — Bah ! C’est ça, ta belle série ? D’habitude, j’adore ton travail, je suis même ta première fan, mais là…— T’aimes pas ? Je sens dans sa question une pointe d’étonnement et de déception, lui qui est si perfectionniste. J’y suis peut-être allée un peu fort. — Disons que ce n’est pas ton style habituel. Et puis je suis pas une spécialiste, tu sais. C’est juste que… Enfin, t’es sûr de tes réglages ? Ou elles sont peut-être pas finies de développer ? L’image va encore bouger, non ?— Qu’est-ce que tu racontes ! Mes réglages ? C’est ça, le résultat final ! Je ne comprends pas. Ok, c’est différent de d’habitude, mais de là à avoir ...