Les routiers fêtent madame (1)
Datte: 06/10/2017,
Catégories:
Trash,
La Porsche Carrera blanche file sur le ruban de bitume qui entaille la forêt de Fontainebleau. Le temps est étonnamment doux en ce lendemain de Noël. Le ciel est bleu, et le bas soleil d’hiver étire déjà l’ombre des arbres sur la route en ce beau début d’après-midi. Cédric et Stéphanie ont quitté la banlieue parisienne il y a un peu plus d’une heure sans avoir à déplorer de bouchons. Le jeune homme, un grand blond bien bâti aux cheveux courts et ondulés, est au volant. Il fixe vaguement la route des ses yeux gris-bleu. Son silence et son sourire béat laissent deviner que son esprit est moins concentré sur sa conduite que sur le but de cette agréable escapade qu’il a organisée pour la fête de sa dulcinée. Elle s’est prêtée au jeu avec enthousiasme, et l’excitation de Cédric monte au fur et à mesure qu’ils se rapprochent de l’arrivée. Il lui répète le compliment qu’il lui a déjà fait trois ou quatre fois depuis le départ. — Cette tenue est superbe. Tu ne veux vraiment pas me dire où tu l’as trouvée ? Qu’est-ce qu’elle te va bien... Assise sur le siège passager, Stéphanie répond en riant. — N’insiste pas, c’est un secret... Mais je suis heureuse que ça corresponde à ce que tu attendais, petit coquin. Elle porte un uniforme de policière. Une chemise bleu ciel et une cravate bleu marine parfaitement nouée assortie à la jupe et à la vareuse. L’écusson aux couleurs du drapeau français sur le bras droit, les épaulettes avec la double bande du grade de lieutenant, les boutons ...
... bien brillants et le képi orné du badge de la Police Nationale. La tenue est impeccable, dans ses moindres détails. La jolie brune aux cheveux mi-longs se trémousse, émoustillée au plus haut point depuis qu’elle s’est préparée, au saut du lit. Ce scénario que Cédric lui a proposé de mettre en oeuvre, elle l’avait dans la tête depuis longtemps. Il fallait donc que tout soit parfait. L’uniforme, c’est grâce à son ami Lambdales qu’elle l’a trouvé. Inutile de mentionner ce détail, d’autant que, sans qu’il n’ait rien demandé en retour, Stéphanie l’a gratifié d’une de ces admirables fellations dont elle a le secret. Il ne fallait surtout pas faire de tâches ; le prétexte était excellent pour tout avaler. Elle rougit à cette pensée. Cédric la détaille d’un regard gourmand. Elle s’est pomponnée pour lui. Un rouge à lèvre discret, les brillants montés en boucles d’oreille qu’il lui a offerts pour son anniversaire... — Tu es magnifique. Je ne sais pas si ces talons hauts sont bien réglementaires, mais ils sont très élégants. Stéphanie a poussé la coquetterie jusqu’à dénicher des talons aiguilles vernis assortis à la tenue. Comme s’il lui avait fallu une bonne raison pour acheter une nouvelle paire de chaussures... Elles ont beaucoup plues à Hpassage, un autre de ses amis qui lui a offert pour l’occasion une guêpière blanche et qui a lui aussi bénéficié, sans grande résistance, d’un généreux remerciement buccal. Cédric n’a pas encore vu l’aguichant sous-vêtement dont les jarretelles ...