Nicole, prête à tout (15)
Datte: 11/07/2020,
Catégories:
Transexuels
15. Je refusai de sortir malgré le soleil automnal. Alain ne me força pas. Il me refit couler un bain comme la veille et me massa à nouveau. Et comme la veille, je m’endormis sous les caresses appuyées de ses mains. Le lendemain, il fur moins conciliant et m’obligea à prendre l’air. En jean, pull et basket, sans maquillage, on se promena le long de la Seine. Les journées se suivirent. Petit à petit, Alain réussit à me faire oublier cette épouvantable soirée. On visita les musées et les monuments les plus courus. Il m’invita dans les restaurants chics le soir. On alla au théâtre, chez Michou. On recommença à faire les boutiques des quelles je revins avec quelques paquets. Je remontai la pente. Alain dormait avec moi, se collant à moi, protecteur. Ses bras puissants me rassuraient. Notre séjour imparti touchait à sa fin. Je décidai qu’il était temps de prendre sur moi. Alain avait fait un travail admirable en étant au petit soin pour moi. A moi de lui faire plaisir. Je profitai de son absence pour me faire belle. Un ensemble de lingerie noire acheté la veille, une robe fourreau rouge bordeaux qui me laissait les épaules nues, bas noirs bien sûr et Louboutins, une folie à laquelle je ne pus résister. Je soignais mon maquillage. Lorsqu’Alain revint, il manqua de laisser tomber ce qu’il tenait à la main. — je te plais ? — beaucoup. Tu es magnifique. Merci — c’est moi qui te remercie de t’être occupée de moi. C’est le moins que je pouvais faire. Il prit ma main et déposa un baiser ...
... sur son dos. Puis passa un coup de fil pour faire une réservation. Nous sortîmes refaire une balade dans les rues parisiennes. Je redécouvris avec délice le plaisir de marcher avec des talons hauts, sentir le froid s’insinuer sous ma jupe et caresser mes cuisses à moitié nues. Je m’accrochai au bras d’Alain qui me tenait par la taille. Fidèle à lui-même, il ne parlait pas. — ça va mieux ? me demanda-t-il enfin, tandis que du haut du Pont des Arts, on regardait passer les péniches. — oui, grâce à toi. Pas facile d’enterrer ce qui s’est passé, mais j’ai presque tourné la page. — très bien alors. J’avoue que j’ai quand même été un peu inquiet les premiers jours. Mais quand tu as recommencé à faire des essayages, j’ai compris que ça allait mieux. Je m’appuyai contre son épaule. Alain tourna la tête et déposa un baiser sur mes cheveux. Je me cramponnai de plus belle. — il faut y aller, on va être en retard. — où ça ? — tu verras. Il joua de son smartphone et quelques minutes plus tard nous montâmes dans un taxi qui nous déposa sur l’embarcadère des Bateaux-Mouches. — un diner croisière, ça te dit ? Ma joie et mes yeux émerveillés firent office de réponse. Une jolie serveuse nous installa à l’avant du bateau. Le diner fut très agréable. Alain me fit même danser au son de l’accordéon. Enfin, j’essayai de ne pas lui marcher sur les pieds. Nous rentrâmes à l’hôtel pour notre dernière nuit. — merci Alain pour cette soirée. Merci de t’être occupé de moi. Merci. Je passai mes bras autour ...