Nicole, prête à tout (15)
Datte: 11/07/2020,
Catégories:
Transexuels
... de son cou et l’embrassai tendrement. Quand je m’écartai, je vis briller ses yeux, briller de désir, d’amour. Les bribes de la conversation que j’avais surprise entre lui et Isabelle me revinrent en mémoire. — je … je suis désolée. — désolée de quoi ? — non rien. — explique-moi ! Je racontai ce que j’avais entendu. — tu es amoureux d’une femme. Et je ne peux pas t’embrasser comme je l’ai fait. Ça te fait penser à elle. Alain me regarda avec un air où l’incrédulité se mêlait l’envie de rire. — Nicole, tu es une idiote, une ravissante idiote. Cette femme, c’est toi, dit-il en baissant la tête. — ... — je t’aime Nicole. — … Il souleva mon visage par le menton, planta ses yeux bleus dans les miens et répéta doucement sa déclaration. — Nicole, je t’aime. Puis il approcha ses lèvres et m’embrassa délicatement. — mais je suis un garçon ! Inculte, ignare et bon à rien, à part baiser. — non, non et non : tu es une jeune femme belle, sexy et désirable. Et tu n’es pas ignare. C’est juste que tu as besoin de faire un effort pour te remettre à la page. Et je sais que tu fais cet effort en ce moment. J’ai toute confiance en toi pour ça. Alors, je te le redis : je t’aime Nicole. Je le regardai toujours. Mes yeux traduisaient une certaine panique et mon cœur battait la chamade. — c’est ma tête ? Je suis trop vieux ? Je senti de la colère. Mais pas envers moi, envers lui-même. — désolé, je n’aurai pas dû, dit-il en rompant l’étreinte. vzrvxxu Je le fixai encore. Ma jalousie à l’idée ...
... qu’Alain puisse en aimer une autre disparue, libérant l’espace pour mes propres sentiments à son égard. Sentiments que je m’étais interdits. Mais il m’aimait telle que j’étais. Un dernier regard et je lui sautai dessus. Mes lèvres s’écrasèrent sur les siennes. On tomba sur le lit, enlacés. Malgré ses grosses mains, il défit en un rien de temps le zip de ma robe, dégrafa mon soutien-gorge et de mon porte-jarretelles. Et d’un seul mouvement, il me mit à nu. Il reprit ses baisers, sur ma bouche, mon cou, mes seins, mon ventre, mon sexe qu’il suça comme une friandise. Sans que je m’en rende compte, toute chamboulée par ce qu’il m’arrivait, Igor –Alain– était déjà en moi. Il me fit l’amour encore plus tendrement, encore plus amoureusement maintenant que j’avais accepté tacitement ses sentiments. L’orgasme, le vrai, monta rapidement, explosa et me laissa encore plus vidée que la première fois. Je comprenais maintenant l’expression « petite mort » — tu es belle quand tu jouis, me dit-il — merci mon chéri. Il n’y a que toi qui me donne un tel plaisir. — je t’aime Nicole. On était allongé, sur le côté, face à face. Mes yeux ne quittaient pas les siens, brillants de désir et d’amour. — je t’aime aussi, Alain, mon Alain à moi. On refit l’amour une deuxième fois. Nouvel orgasme. Puis une troisième fois, plus bestiale. Pas d’orgasme, juste le plaisir d’être prise par mon homme. « Mon homme » ! Si un jour on m’avait dit que je serai devenus presqu’une fille et amoureuse d’un homme viril de vingt ...