La mère de Julien - Histoires de Sexe

La mère de Julien

... devenir ami avec Julien, c'était pour le prétexte de venir chez lui.Je me croyais sincèrement amoureux d'elle. J'adorais sa voix un peu rauque, me délectais de son rire, tout était bon pour la faire sourire et puis, bien sûr, il y avait ses gros nichons qui se balançaient quand elle marchait.. Un jour, j'ai craqué. Il fallait que je lui avoue ce qu'elle représentait pour moi. Réunissant mes économies, j'achetais un petit collier en forme de cœur, plaqué or. Me rendant chez elle, je tournais et retournais en tête, un discours que j'espérais bien rôdé.- Tiens, bonjour, Julien n'est pas là, cette après-midi.Bien sûr qu'il n'était pas là, ni son père d'ailleurs, deux semaines que j'attendais ça, à le questionner en douceur pour qu'il me dise à quel moment il s'absenterait.- Euh oui, je sais.. C'est vous que je suis venu voir...- Moi ? Et bien, rentres.Planté au milieu du salon, je ne savais plus trop comment enchaîner les choses. Nerveusement je lui tendis mon cadeau en silence.- C'est pour moi ? En quel honneur ?Ma déclaration que je croyais fin prête, se bloqua dans ma gorge.- C'est.. C'est.. Votre anniversaire, non ?- Mon anniversaire ?? Non, pas du tout ! Dit-elle avec un petit rire.Le paquet entre ses mains, elle ne l'ouvrait pas. Me regardant de ses grands yeux noirs, elle me demanda :- Qu'est-ce que c'est ?- Un cœur.. En or..- Un cœur.. Alors, toi aussi, tu veux me baiser... Chuchota-t-elle.Je sentais mon visage qui me chauffait, je ne voulais pas qu'elle pense cela de ...

... moi. D'un coup tout sortit, je lui dis que je l'aimais depuis longtemps, que je savais bien que j'étais jeune mais que j'étais un bon gars, que je ne voulais que son bonheur. Les mots se bousculaient, j'étais en sueur. Catherine m'écoutait sans tenter de me faire taire puis, elle passa une main dans mes cheveux.- Que connais-tu de l'amour ? Je pourrais être ta mère..- J'm'en fous de ça !! Criais-je.- Calmes-toi.. Écoutes, je suis flattée mais je ne peux pas accepter ton cadeau. Dit-elle en me le rendant.- Mais pourquoi ???- Et bien, déjà, je suis mariée, tu te rappelles de ce petit détail ? et enfin, voyons, tu ne crois pas que tu devrais l'offrir à une fille de ton âge ?Ce fût trop. En pleurs , je me précipitais dehors. Rageusement, je jetais le collier sur le perron et m'enfuis en courant.Un mois plus tard, mon chagrin ne passait pas. Bien sûr, je ne mettais plus les pieds dans cette maison. Le pauvre Julien ne comprit jamais pourquoi je lui faisais la gueule sans explication.Un jour que je la croisais dans la rue, j'étais tenté de continuer en faisant semblant de ne pas la voir.- Eh, bonjour toi ! Ce n'est pas poli de passer à côté de quelqu'un qu'on connaît sans le saluer..- Bonjour, balbutiais-je..- Tu m'en veux toujours, pas vrai ? Regardes.Le sortant de dessous son haut, elle me montra le cœur.- Vous le portez ??- Au final, tu me l'as laissé, non ? Je n'ai pas eu le courage de le jeter. Passes me voir, cet après-midi, il faut qu'on discute.Ces heures ont-été les plus ...