1. Première étreinte


    Datte: 15/07/2020, Catégories: ff, jeunes, couleurs, toilettes, amour, volupté, fsoumise, fdomine, vengeance, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, intermast, Oral sm, gifle, init, poésie, ecriv_f,

    ... avec la mollesse et la force, avec la finesse dangereuse d’une vipère, et elle s’abandonne, elle me donne sa beauté, rien n’est fait à moitié, elle danse pour moi, pour et par moi, elle jouit et sa cadence m’emporte, pas besoin de me toucher. … … Elle se blottit au creux de mon cou, j’aspire encore ses effluves, et mon désir se retrouve exacerbé. Je me repose de mon orgasme en l’embrassant tendrement, la tendresse est un bien précieux que le plaisir nous accorde quand on a su l’honorer. Je sens nos corps fatigués fusionner dans un désir commun de nous aimer. Elle se frotte doucement contre mon cou, je caresse son dos, j’effleure ses lèvres de mes doigts, nos lèvres se cajolent tranquillement. Elle se fait légère en m’écrasant voluptueusement. … … Mais toute fatigue est aussitôt anéantie par le plaisir. Désir et plaisir deviennent UN. Je la veux, je l’ai. Elle me veut, elle m’a. Rien n’est plus à forcer, nous faisons l’amour simplement, dans un accord raisonnable et doux. Mais comment pouvoir espérer qu’Athéna jouisse sans s’imposer ? Elle perce subtilement mon corps pour le posséder, je sens ses doigts s’agiter sauvagement sur ma vulve et son long doigt si gracieux s’enfoncer en moi comme un pieu. Dans l’eau de ma caverne, elle abandonne son doigt violent qui me transperce délicieusement. … … Je jouis dans un gémissement plaintif, c’est tellement beau que ça s’apparente à la douleur, et j’en veux encore et encore. Je l’embrasse alors, et c’est ...
    ... divin, nos salives se mêlent avec délice, tout est liquide, comme si nous nagions dans de l’eau bouillante, c’est bon, très bon. Les orgasmes se succèdent, je lui donne à boire mes gémissements et elle s’abreuve gracieusement, mon souffle est froid dans la chaleur de nos bouches et nous salivons comme des bêtes, les bêtes de sexe que nous sommes devenues dès l’instant où nos peaux se sont touchées. … … Mais bientôt le plaisir devient violence. Ma jouissance me contraint à frapper, je la gifle, elle me tire par les cheveux, elle veut me posséder, je veux la punir de m’avoir donné tant de plaisir. La douleur du plaisir m’aveugle, je ne vois plus qu’il n’est pas cohérent de frapper ce que l’on aime, mais je refuse de transmettre à mon cerveau cet amour, une première étreinte est réservée à autre chose… ô plaisir, quand tu nous tiens ! Ne sachant comment lutter contre cette jouissance extrême, je me livre. C’est bon, oui !… c’est ça le but de la vie, c’est pour ça que je suis née, c’est pour ça qu’il a fallu que je la rencontre et que je l’aie. Car c’est elle, Estelle, l’étoile de la magnificence du bonheur, le summum du plaisir, le délice de l’apothéose, du triomphe de la jouissance. D’un ultime élan elle entre ainsi dans mon cœur. Et depuis ce magnifique orgasme, je ne vois qu’elle… … … C’est ça l’infini. Impossible qu’une telle étreinte n’aboutisse pas à l’amour, cet amour qui, à l’instant même encore, me rend folle… Désormais, Estelle est ma femme. 
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