1. LE PAPILLON (6)


    Datte: 21/07/2020, Catégories: Hétéro

    Chapitre 6. Je suis en nage. Mon bras doit se tend, avec précision et doigté. Dans ma main le manche long et dur écarte mes phalanges m’empêchant de les refermer. L’air est étouffant et la chaleur déjà écrasante. Une goutte de sueur, glisse de mon front et pointe sur le haut de mon nez, en équilibre, retenant sa chute. Mon cœur cogne dans ma poitrine, il s’accélère même. Mon pouls me martèle les tympans, mes mains sont moites, la transpiration forme une pellicule sur tous mon corps. Dans un mouvement fluide, je viens frapper la balle de toutes mes forces, évitant mon adversaire qui se tient de l’autre côté du filet, dans un passing précis et rapide. Un coup impitoyable…. (game set et match)… …qui me fait gagner le match. Je serre la main de mon partenaire du jour et range ma raquette. Le terrain est splendide, en extérieur, des palmiers le borde. Le soleil cogne fort pour 9h du matin. Je ramasse mon sac et ma bouteille puis me dirige vers l’extérieur. Du monde parcourt déjà les allées du domaine. Mon sac sur les épaules je marche avec assurance. Je crois avoir rêvé du bellâtre cette nuit, il se penchait à l’oreille de ma femme et lui murmurait quelque chose…l’image s’échappe de mon esprit. Je continue ma route sans repenser à lui. Elle dort encore. En silence je commande le petit déjeuner. Avant que le serveur ne sonne à la porte je suis douché et habillé. Dans la chambre, le bruissement des draps se fait entendre. Deux bras sortent de sous la couette et s’étirent dans une ...
    ... mimique de chatte. Ma femme est belle, c’est au réveil que je la préfère. Ses cheveux sont emmêlés sur son visage, ses yeux papillonnes dans l’espoir d’apprivoiser la lumière, sa bouche fait un cul de poule alors qu’elle étend ses bras le plus loin possible. Elle me sourit dans un songe endormit. Je l’embrasse du bout des lèvre, lui soufflant au passage mon haleine mentholée dans les narines. Nous nous chamaillons comme deux enfants, je l’enlace, la couvre de baisers, la pince. Nous roulons ensemble, elle me monte dessus. Elle m’embrasse langoureusement. « Merci pour hier » me dit-elle. « je t’aime mon amour » Je suis comblé. Dieu qu’elle est belle. Elle semble plus belle qu’avant, plus épanouie. Je retrouve la jeune fille qui me faisait bander en permanence. Que je ne pouvais m’empêcher de peloter pendant des heures. Elle bascule sur le côté, dans un mouvement de gymnaste, et atterrit sur ses pieds. Ses deux mains claquent son cul dans un bruit assourdissant, et elle me jette un coup d’œil coquin. Alors que nous petit déjeunons, je me remémore les images lubriques de notre baise torride. Elle semble y penser elle aussi car elle me jette un coup d’œil… (elle cache un secret)…. ….en souriant. Notre repas ingéré elle se change pendant que ma main s’active négligemment sur la télécommande. Du sport, de la musique. Rien de spécial. Mon épouse passe devant moi. Elle a sélectionné un maillot de bain dont les motifs sont des triangles. Du noir, du blanc, du gris colorent les formes ...
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