1. Claude-Marie: Cahier 3


    Datte: 07/10/2017, Catégories: Transexuels

    ... Max. Je n'ai pas réussi à lui parler depuis mon opération. Je ne l'ai pas vu une seule fois depuis qu'il est venu me reconduire à la clinique. Et c'est comme si tout le monde évitait de me parler de l'équipe. Alors ce matin quand ma mère quitte la maison je suis décidée à aller voir la pratique de l'équipe et j'ai décidé de retourner à l'appartement. J'ai une érection qui ne semble pas vouloir se résorber et ma poitrine brule. J'ai une boule dans l'estomac. Je me sens frénétique quand je me maquille pour être remarquée. Je mets une petite robe côtelée bleu-marine sans manche et avec un beau dos nu. La robe moule mon corps parfaitement. J'ai sorti un petit blouson en denim ajusté, mais finalement je décide de ne pas le mettre et je le laisse à la traine. Je voudrais porter des escarpins vertigineux, mais je me décide sur des baskets beaucoup plus sages en pensant à la marche vers le stade. Les escarpins restent près du blouson dans le salon. Je porte un tanga de la même couleur que la robe. Dans la glace, avec la fenêtre derrière moi, je peux voir que la robe est suffisamment tendue sur mon corps pour être légèrement translucide. Je distingue le détail de la dentelle du tanga. Je vois clairement mes cuisses et le renflement entre mes jambes qui me distingue. Pendant un instant, je me demande si je veux le dissimuler plus. Je décide que non. Je suis heureuse de ma différence. Et je sais que Max ne m'aimerait pas si j'étais une fille biologique... une fille normale. Je me ...
    ... regarde dans la glace et je réalise que ma queue gonfle. J'essaie de me concentrer. Je regarde mon maquillage. Je suis devenue vraiment douée. Mes lèvres sont pulpeuses. Mes yeux sont magnifiques. Finalement, c'est une vague de douleur dans ma poitrine qui me ramène à la réalité. Je me précipite vers la porte après avoir vu l'heure. Je vais manquer la fin de l'entrainement si je ne me dépêche pas. Je mets la main sur la poignée et je m'arrête. Je suis à bout de souffle. Je sens mon cœur battre à tout rompre. Je regarde ma main sur la poignée. Mes ongles longs rouges parfaitement manucurés. Je sens à nouveau mon membre qui se gonfle. Je ferme les yeux et prends une longue inspiration. La suite se déroule comme dans un film. Je mets la main sur la poignée de la porte. Je tourne la poignée et je tire la porte vers moi. Je lève les yeux et je vois Max. Son bras droit est plié, sa main forme un poing. Il s'apprêtait à cogner à la porte. Il s'arrête et me regarde. Il est visiblement interloqué. Il semble aussi surpris que je le suis. J'ai l'impression que mon cœur et le temps s'arrêtent. Je saute dans ses bras. J'enlace mes bras autour de son cou solide et mes jambes autour de son tronc. Je ferme mes yeux. Ma bouche rejoint immédiatement la sienne. Il place une main ferme dans mon cou et l'autre sous mon fessier pour m'aider à garder ma position. Je le sens faire un puis deux pas en avant. Il me fait entrer dans la maison. La porte claque derrière nous. Notre baiser est fougueux. Max ...
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