Bal masqué (11)
Datte: 24/07/2020,
Catégories:
Transexuels
... Anaïs n’était pas moche et plutôt d’agréable compagnie mais elle ne m’attirait pas plus que ça. — Tu as quelqu’un dans ta vie ? — Non, pas pour le moment. — Une copine peut-être ? Elle me regarda bizarrement. — Désolée. Je ne suis pas gouine. Alors si tu as des vues sur moi, tu oublies. De toute façon, je n’ai pas le temps de penser à ça. A son ton, je sentis que je m’engageai sur une pente savonneuse. — Je ne suis pas homo non plus, dis-je, espérant la rassurer. — C’est ton problème, répliqua-t-elle sèchement. — Tu sais rien n’empêche de lier étude et plaisir. Je le fais bien. — Tant mieux. Son agacement montait en puissance. — C’est quoi ton style de garçon. Car même si tu n’as pas le temps, cela ne t’empêche pas de les regarder. — Pour ça non plus, je n’ai pas le temps — Ah quand même ! Et tu vas le prendre quand ? — Tu commences à m’agacer ! Occupe-toi de tes fesses ! shisjjmx — Ne le prends pas mal ! Je voulais juste parler. Ça te gêne tant que ça de parler de sexe ? — Non, mais je n’ai pas envie d’en parler avec toi. — Oui, manière polie pour dire que ça te gêne. Tu n’as à avoir honte d’être vierge tu sais. Elle se leva d’un bond, furieuse. Elle m’engueula copieusement. Je me levai à mon tour pour la calmer. Et lorsque je tendis la main, elle me gifla avec une violence inouïe. Elle fila dans sa chambre, fit son sac et partit en claquant la porte. Joëlle et Patrick arrivèrent une heure plus tard. Je racontai l’altercation et la gifle magistrale que j’avais reçue. Joëlle ...
... me prit dans ses bras et me fit un bisou magique sur ma joue encore endolorie. — Bon, ma fille est perdue pour de bon, conclut-elle. C’est triste. — Ne t’en fais pas ma chérie, dit Patrick compatissant. Le jour où elle se décidera, elle rattrapera le temps perdu. — Croisons les doigts. Elle prépara du thé. Malgré tout, Joëlle restait dépitée par le comportement de sa fille. Comment pouvait-on ne pas s’intéresser au sexe ? — Heureusement que tu n’es pas comme elle, me dit Joëlle. — C’est vrai que grâce à vous j’ai découvert beaucoup de chose. Cela dit, je regardais pas mal de porno sur le net. Sans parler des filles que je matais avec plus ou moins de discrétion. — Et les garçons aussi ? — Non, pas du tout. Et avant de vous connaitre, même en étant habillée en fille, je n’aurai imaginé coucher avec un homme. Mais essayer, c’est adopter. — Tu veux faire l’amour ? me demanda Patrick. — Je ne voudrais pas abuser. — T’inquiète ! On est encore chaud. Je rougis en imaginant Papa et Maman faisant l’amour avec mes amis. Et l’idée de repasser derrière mon père dans la chatte de Joëlle m’excita. Je roulais une pelle à l’esthéticienne. Il me sembla reconnaître le parfum de Maman. Je fermai les yeux et m’imaginai embrasser ma génitrice. — Tu bandes comme un âne, remarqua Joëlle. — Tu as encore le parfum de Maman sur toi et l’espace d’un instant, j’ai eu l’impression que c’est elle que j’embrassais. — Tu rêves de coucher avec elle ? — Ça m’arrive. Mais ça ne restera qu’un rêve. Ah, Œdipe, ...