1. Lettres d'une femme mariée - 6


    Datte: 25/07/2020, Catégories: fh, ffh, jeunes, extracon, Collègues / Travail jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral init, confession, lettres, extraconj,

    ... désir. Et même si je dois parfois perdre pied, je veux savourer sa présence précieuse et fugitive en me donnant à lui corps et âme. C’est particulièrement vrai, maintenant que j’ai la certitude qu’il est le seul capable de me faire accéder à la plénitude de mon désir de femme ! Toute la journée son seul regard posé sur moi m’a grisée avec cette perspective exaltante qu’il allait se passer dès lundi soir quelque chose de plus intense et profond encore entre nous. Nous allions nous livrer comme jamais, nous montrer encore davantage à nu devant l’autre en laissant s’exprimer la dualité de notre désir et, je n’en doutais plus, de notre plaisir. Pour lui le contentement ultime serait de jouir de façon naturelle de deux femmes également consentantes… pour moi de me montrer aimante et désirante envers un couple d’amants dans ce qu’il exprime de désir fusionnel, et séparément envers un homme et une femme que je désire plus que tout ! Cette journée au travail n’était finalement pas très sensuelle puisque les contacts de nos corps ce jour-là n’ont pas dépassé le cadre de la bienséance, mais d’une autre manière, elle n’était que sensualité, car il y avait comme une promesse dans l’entrecroisement de nos regards à trois… comme une invite prochaine, déjà inéluctable à faire l’amour ! Ce week-end j’ai déjà la ferme volonté de rester chaste auprès de toi… car je veux me réserver pour le grand soir… Un baiser tendre sur ta joue… Lundi 25 mai C’est aujourd’hui que je m’apprête en quelque ...
    ... sorte à perdre une nouvelle virginité. J’envisage ce moment avec une sérénité étonnante et je suis tout étonnée de me retrouver là, comme chaque jour de la semaine, dans ce café, à t’écrire au milieu de l’indifférence des clients… Je ne t’ai pas trop parlé jusqu’ici de ce lieu où je consacre tant de temps et d’énergie à t’écrire. Si seulement tu avais appris dès le départ que mes horaires de travail, que je t’ai communiqués dès le soir de mon embauche, étaient le premier mensonge, la première trahison dont tu étais la victime… Bien sûr, toute cette correspondance n’aurait jamais pu exister. Heureusement tu ne t’es jamais douté de rien ! Tu n’as pu imaginer que certains jours où tu rentrais tôt à la maison, je préférais terminer de m’entretenir en solitaire avec toi… plutôt que d’aller te retrouver ! Il y a évidemment quelque chose qui, au fil des jours, a fait que ce rituel s’est transformé en dépendance. Ce n’était plus seulement pour satisfaire au désir de Michel que je me retrouvais là, y compris après une journée particulièrement fatigante. J’avais intégré dans ma vie ce moment de retour sur moi comme une absolue nécessité, comme une drogue. C’était toujours quelque chose de troublant pour moi de recréer sur papier cet univers inavouable aux yeux du plus grand nombre. Si seulement un homme, car c’étaient essentiellement des hommes qui dans ce quartier d’affaires fréquentaient cet endroit… si donc l’un d’entre eux s’était penché sur ma correspondance particulière pour en ...
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