Les archers (5) - Histoires de Sexe

Les archers (5)

... toujours enlacés. Le lendemain matin, pendant que nous déjeunons de viande froide, Amandine demande à Mélanie en rougissant : — Ça fait mal de se faire sodomiser Maman ? De toute évidence notre fille a écouté notre conversation de la veille, et ma femme lui répond après lui avoir fait un sourire : mrzmiicd — Ça dépend de l’homme qui t’encule et de l’envie que tu as de l’être ma Puce. Mais la douleur tu sais, c’est comme le reste. D’abord on s’y habitue et ensuite on finit par aimer ça. Cette réponse laisse notre enfant pensive, et au petit air satisfait qu’affiche Mélanie je ne doute pas un instant qu’elle avait anticipé cette question. Je la connais tellement bien que je pense même qu’elle a prémédité cette discussion. J’ai encore des doutes sur la moralité de la relation qui est en train de s’établir entre notre fille et nous ses parents, mais je ne dis rien car non seulement j’ai envie que ça aille plus loin mais en plus ici il n’y a personne pour nous juger. Avant de repartir vient pour nous le moment de nous soulager, mais de faire la grosse commission. Autant pisser devant les autres ne nous a pas posé de problème, en tout cas à ma femme et moi, mais pour déféquer nous allons nous cacher chacun notre tour derrière des buissons. Pour la première fois nous utilisons des feuilles de fougères pour nous essuyer avant d’aller nous nettoyer dans la rivière, car nous avons fini notre seul rouleau de papier hygiénique. La journée se passe comme la précédente, nous continuons à ...

... descendre la vallée et nous mangeons de la viande réchauffée. La seule différence consiste dans le fait que plus l’altitude baisse plus il fait chaud, et cela se remarque également au niveau de la végétation car il y a de plus en plus de feuillus et les mélèzes et les épicéas ont été remplacés par des pins. Nous rencontrons un nouveau troupeau d’herbivores d’une cinquantaine d’individus, mais cette fois il s’agit de daims que nous reconnaissons grâce à leur robe tachetée. Comparés aux cerfs géants ils sont petits et d’une taille comparable à ceux de notre époque, puisque la vieille femelle qui mène la harde et qui n’a pas de corne doit mesurer environ un mètre au garrot. Comme il nous reste pas mal de viande, nous continuons à avancer sans nous occuper d’eux, et ils s’écartent prudemment pour nous laisser le passage. Mais ce bref contact est plutôt positif car il veut dire que dans ce monde il y a plus de proies que de prédateurs, et que nous n’aurons aucun problème pour nous nourrir. En chemin Mélanie ramasse quelques plantes que je ne reconnais pas, mais comme elle est médecin homéopathe je suppose qu’elle ne doit rien ignorer de leurs vertus. Le soir nous arrivons à l’endroit où notre vallée en rejoint une autre plus grande, et on campe à leur intersection. Quand on a fini de manger, comme la veille Mélanie se met à quatre pattes près du feu, et comme notre fille semble désireuse d’en savoir plus sur la sodomie je décide de lui faire une démonstration. Sa maman dont les ...