1. Ma colocataire (7)


    Datte: 30/07/2020, Catégories: Lesbienne

    La voyeuse du foyer . Telle que je connaissais Magalie, l’affaire des douches n’en resterait pas là. Le lendemain, juste avant le dîner, nous sommes allées faire un tour rapide dans les sanitaires, déserts à cette heure. Magalie inspecta la porte de la première cabine, centimètre par centimètre. . — Tiens, voilà le trou par lequel elle te matait ! Il se trouvait à environ un mètre du sol. En poursuivant son inspection sur toutes les portes, ma copine découvrit plusieurs autres trous. — Je comprends maintenant pourquoi elle est toujours fourrée là. Magalie me fit rentrer dans la cabine où je me trouvais la veille, afin de juger de ce que l’on pouvait découvrir. — On ne peut voir que par petits morceaux. Nous avons inversé nos positions, et je me suis rendu compte, à mon tour, qu’on ne voyait qu’un tout petit bout, au niveau de la ceinture. À la cantine, Magalie m’entraîna près de la table des filles de la prépa HEC. Nous avons parlé du programme de la soirée et, le repas terminé, elle m’a demandé, assez haut pour être entendue de la table voisine, à quelle heure je comptais prendre ma douche. Prise au jeu, je lui ai répondu sur le même ton : — Vingt-trois heures trente. De retour à la chambre, au lieu de se mettre à sa table de travail, Magalie attaqua par ces mots : — Le poisson est amorcé. Alors qu’est-ce qu’on fait ? J’ai voulu plaider la cause de l’accusée : — Moi, je me fous de me faire reluquer quand je me lave. — Même si c’est ton mont de Vénus, épilé à la ...
    ... perfection par mes soins ? Magalie me livra alors ses inquiétudes. Elle se méfiait de cette fille, de son regard insistant. — Elle doit se douter qu’il y a entre nous autre chose qu’une simple camaraderie. Il faut la neutraliser, affirma-t-elle. Si la voyeuse passait son temps à mater des filles, c’est qu’elle avait des tendances refoulées. Je voyais bien à quoi voulait en venir Magalie : la surprendre en train de se livrer à son petit espionnage nous donnerait un ascendant sur elle. Et puis se montrer nue par un trou minuscule dans une porte à moitié vermoulue ne manquait pas de piquant... Je me voyais très bien le faire. Me déshabiller en sachant que j’étais espionnée, m’exhiber sur toutes les faces et aller même plus loin... Quoi de plus excitant ? Nous avons mis au point notre plan: à onze heures et demie, j’irais me doucher, Magalie arriverait comme la veille, pieds nus et dans le noir, s’approcherait de la fille jusqu’à la toucher et la confondrait. Je sortirais alors de la douche pour lui prêter main-forte, le cas échéant. Après, selon sa réaction, on improviserait. À l’heure dite, je me suis rendue dans les sanitaires. La fille s’y trouvait déjà, seule, semble-t-il, en train de se laver les dents dans l’un des lavabos qui occupaient le mur face aux douches. Une opération qu’elle aurait aussi bien pu faire dans sa chambre. J’en ai conclu qu’elle était là pour moi. J’ai poussé la porte qui avait un trou placé au niveau de la ceinture, suis entrée dans la cabine. Avant de me ...
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