1. Cocufiage "Psychothérapie de choc"


    Datte: 30/07/2020, Catégories: Partouze / Groupe

    ... chérie. Raciste, moi ? Pas du tout ! Enfin, pas trop. J’aime quand même le whisky, l’ouzo, le taboulé, le gaspacho, le curry, les tapas et les sushis. Que veux-tu dire par « me punir par là aussi » ? Par le bulletin de vote ? Tu veux voter Méluche ou Poutou ? Oui, je vote pour l’extrême droite ; oui, ma grand-mère me chantait Maréchal nous voilà quand j’étais petit. Oui, j’écoute aussi ce Donald Trump vanter partout la suprématie de la race blanche, et alors ?Oui, j’assume ; je ne suis pas raciste, mais les blacks, les niaquoués, les youpins, les rebeus, « les gens de couleur » comme on dit chez les bobos, je n’aime pas les fréquenter, nuance. J’oubliais : faut ajouter les homos de n’importe quel coloris !Te venger ! Tu ne veux pas dire que… Quand même, se venger en allant… jusque là ! Tu ne vas pas oser me tromper avec un… un autre ! Chérie, non, niet, nada, nein, no. Pas ça. Tu ne vas pas oser ? — Je sais ce que tu penses, tu te dis « nonononon, elle ne va pas oser » ; je te dis « sisisisi ». Je vais le faire ici, dans notre chambre, dans notre nid d’amour comme tu le dis si bien.Parfois elle me flanque la frousse, elle arrive à lire dans mes pensées à l’avance, même à travers une télé. Elle veut me tromper dans notre lit conjugal ? Mais c’est une salope, une traînée ! D’accord, moi je la trompe, mais ce n’est pas pareil, hein ? Je suis un homme. Les hommes peuvent. On a le droit. C’est dans le code napoléonien. Et je ne fais pas ça chez moi ; il y a des conventions ...
    ... internationales, merde !Si l’on autorise aux autres ce que l’on se permet soi même, il n’y a plus de vie possible.La sonnerie de la porte retentit. Je fais mine de me lever ; mais non, ça vient de la télé. — Entrez, c’est ouvert. Montez, je vous attends, crie-t-elle. Regarde bien, mon chéri, prends-en de la graine, tu ne regretteras pas. Ressers-toi un verre de Macallan, tu vas vraiment en avoir besoin.Elle se vaporise un peu de spray dans la bouche, me montre le flacon et dit : — C’est pour faciliter les gorges profondes : ça évite les nausées.Trois gugusses entrent alors dans la pièce, en short et marcel. Des gars gaulés que Dwayne Johnson à côté d’eux ressemble à un anorexique ; des gars souriants, joyeux – on le serait à moins. Mais moi je suis collé sur mon fauteuil, épinglé, scotché. Il y a un Noir, tout noir, un gus avec une kippa et un bridé. — Bonjour Coralie, disent ces trois salopards en lui faisant une gentille bise sur la joue. — Bonjour mes chéris, dit-elle en leur rendant la bise.Elle s’approche de la caméra et appelle ses « invités ». — Venez, approchez, dites bonjour à Jean-Paul, mon mari.Ces trois idiots s’amènent devant l’objectif et me disent en chœur « Bonjour Jean-Paul ! » comme s’ils se présentaient dans une thérapie de groupe chez les baiseurs anonymes. Il y en a même un qui fait coucou avec la main, un grand sourire aux lèvres comme si nous étions en direct.Ils s’écartent en chahutant. — Que je te présente, Gilles, Samuel et Chang.Gilles est un baraqué bien ...
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