1. Une Princesse en Esclavage


    Datte: 01/08/2020, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur,

    ... obséquieux à la princesse qui s'éloignait. Dans son esprit, c'était une autre rengaine : « Espèce de salope, tu vas voir ce qu'on fait de putes comme toi! Tu vas me le payer». Ce que la famille de Bourbon-Brissac ignorait, c'était que Boubacar, le frère d'Aminata était le lieutenant du caïd le plus craint du 93, Kader. La soubrette ne perdit pas de temps pour appeler son grand frère et la narration de son humiliation fit bouillir de rage ce dernier. Ils ne tardèrent pas à jeter les ébauches d'un plan destiné à venger l'honneur familial de la manière la plus complète. L'occasion rêvée se présenta bientôt : la princesse Alix devait participer deux semaines plus tard au bal des débutantes de l'hôtel Crillon à Paris. Cet évènement réunissait les plus belles jeunes filles de l'aristocratie en vue de les présenter à des cavaliers tout aussi titrés qu'elles. Ses parents étant ce jour-là déjà à Paris, la jeune femme devait s'y rendre depuis le château seule avec son chauffeur attitré, René. Et c'est précisément là que tout devait se jouer... La princesse avait passé tout l'après-midi à se préparer pour le bal et le coiffeur avait mis deux heures à sculpter sa coiffure. Pendant ce temps, Aminata avait servi à René un « rafraîchissement » enrichi d'une poudre spéciale du village des Touré. Le vieux chauffeur se sentit quelques minutes plus tard passablement mal et alla se coucher dans sa chambre pour tomber dans un lourd sommeil agité par les drogues africaines. C'est alors que la ...
    ... servante malienne fit entrer par une porte dérobée un des membres du gang de Kader, Bilal. Tous les deux, ils dépouillèrent le chauffeur de son uniforme et Bilal s'en revêtit. Il avait exactement les mensurations de René : coiffé de la casquette et équipé de lunettes de soleil, personne ne remarquerait la supercherie, à moins de regarder de très près. Il gara la grande Mercedes noire devant l'escalier d'honneur du château et se mit à attendre. Environ une demi-heure plus tard, la porte s'ouvrit et la princesse Alix de Bourbon-Brissac descendit les marches. Bilal avait le plus grand mal à garder son calme, il faut dire que la vision qui s'offrait à lui était tout bonnement divine : la jeune aristocrate était vêtue d'une longue et volumineuse robe Dior en soie mauve à la jupe bouffante, de longs gants d'opéra noirs gainaient ses bras élancés et une étole de vison noir réchauffait ses épaules nues. Elle avait également sorti les bijoux les plus fastueux de la famille de Bourbon-Brissac pour le bal : un collier de diamants et de saphirs parait sa poitrine, secondé par des bracelets assortis et une tiare ornée d'une gigantesque émeraude couronnait ses cheveux blonds. « On va s'amuser », marmonna Bilal d'un air gourmand. La princesse Alix s'engouffra à l'arrière de la luxueuse Berline, agrippant les larges replis de sa jupe pour les faire rentrer : - « Hé bien, René, vous n'ouvrez plus la porte? Qu'importe, dépêchez-vous! Je ne voudrais pas arriver après cette petite dinde de comtesse ...
«1234...18»