1. Le messager grec 3 : récompense divine


    Datte: 01/08/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... je n'étais pas mort. Mais alors que mon âme voyageait dans cet état ou l'esprit s'affranchit du corps je me sentis me poser. J'ouvris les yeux et vit que le hoplite avait ôté son armure. La hoplite. Une femme d'une beauté sévère, à faire reculer une phalange d'Argiens, se penchait sur moi. Elle prit délicatement ma tête dans ses bras et approcha sa bouche de mon oreille. Elle me parla dans un murmure, un murmure qui tonnait comme un ordre en pleine bataille. -Regarde moi. Ma vision brouillée s'éclaircit, le tourbillon qu'était mon esprit se calma et je pus étudier en détail ma sauveuse. La déesse de la guerre en personne était penchée sur moi. -Athéna ? -Tu mérites mieux que cette mort mon beau hoplite. Et on ne dira pas que je ne viens pas au secours de mon amant. Héphaïstos en personne frappa ma tête de son marteau. En deux phrases je venais d'apprendre que la déesse Athéna veillait sur moi, suivait mes exploits mais avait aussi décidé de me prendre comme amant, moi un simple mortel ? Sa beauté glaciale me réchauffa le cœur quand elle entrepris de me nettoyer du sang qui me couvrait. Elle ôta ma tunique et me lava avec des feuilles. A mesure que mon corps était purifié je sentais mes forces revenir, mon souffle faible redevint assuré et mes jambes inertes furent à nouveaux capable de supporter le poids de mon corps. Je me sentais prêt à courir à nouveau pour annoncer la défaite de nos ennemis. La déesse se recula et me regarda, un léger sourire apparut sur ses lèvres, ...
    ... sourire qui disparu quand je retombais comme un nouveau né après avoir tenté de me relever. Elle m'allongea dans l'herbe et posa me tête contre un rocher recouvert de feuilles épaisses et douces. -Tu n'as pas encore recouvré tes forces. Ne te précipite pas platéen, le calme est revenu. Laisse moi récompenser ton héroïsme. La déesse Athéna se releva et enleva sa tunique rehaussé d'airain et de bronze, apparaissant à mes yeux dans toute sa beauté immortelle. Sa peu miroitait comme de l'argent, ses yeux reflétait le bronze, pas les bijoux, mais le bronze des casques et des boucliers. Ses cheveux blonds descendait le long de son dos, en nattes épaisses pour porter son casque confortablement. Elle posa ses lèvres sur les miennes et quand nos langues se rencontrèrent j’eus dans la bouche e gout du souffle exhalé par les dieux. Elle caressa mon torse avec une douceur incomparable, j'aurais voulu la toucher moi aussi, sentir sa poitrine ferme dans mes mains, courir le long de ses hanches et de ses cuisses. Mais faible comme j'étais je ne pouvais faire aucune action. Le désir monta en moi et elle s'empala sur mon sexe en poussant un gémissement qui me réconforta. Elle fit lentement des vas viens, guettant mes réactions. Quand elle se rendit compte qu'elle ne me faisait pas de mal, bien au contraire, elle accéléra le rythme et se mit à se déhancher de plus en plus vite, allant tantôt de gauche à droite, à d'autres moment d'avant en arrière. Je laissais libre cours à mes gémissements qui ...