23 janvier 2048 - Histoires de Sexe

23 janvier 2048

... façon dont vous avez retourné le directeur du service informatique deCaradyn Corporation sur le soin à apporter au cryptage double clé des cartes de communication qu’il fournit dans le commerce. Elle s’est assise en face de moi et ses yeux verts sont plongés dans les miens. Le charme qui s’opère est rompu par mon ami et maître de céans. — Il faut que je te présente une personne qui va t’intéresser ; il vient de s’installer à Toulouse et il a besoin d’un audit complet sur son système de sécurité.— Vite fait, je me lève tôt demain : mon vol est à 10 h 30. J’expédie le rendez-vous, et après avoir remercié mes hôtes je me dirige vers la sortie. — Vous pouvez me ramener ? Moi aussi je me lève tôt demain. Une fois l’adresse validée, le véhicule démarre sans un bruit. — Merci.— Pourquoi !— Pour l’invitation, pour le transport, pour votre gentillesse. De toute l’assemblée de vieux mâles encore pleins de testostérone, vous êtes l’un des seuls à ne pas m’avoir draguée.— Je vous ai sentie réceptive dans ce colloque, et il n’y a pas de meilleurs endroits que des réceptions informelles pour prendre des contacts ; la réussite professionnelle passe souvent par des moments pareils. Vous vous êtes très vite bien intégrée au microcosme ; je vous ai observée. Et le fait d’être une belle jeune femme n’explique pas tout, même si c’est un élément bonifiant.— Il y a bien longtemps que je me suis aperçue ce que ma plastique provoquait sur la gent masculine, et notamment chez les hommes un peu mûrs ...

... possédant une certaine autorité intellectuelle ou financière. J’en profite, mais leur montre vite que je ne suis pas qu’une blonde et les remets à leur place.— Vous pensez aussi cela de moi ? Elle pivote vers moi et me pose un baiser sur les lèvres. — Est-ce que ceci répond à votre question ? Je suis un peu désarçonné par la réaction, et une gêne s’installe entre nous. Elle brise le silence alors que la route défile maintenant. — Je suis désolée, c’est venu comme cela, une pulsion.— C’était très agréable, n’en parlons plus. Une conversation s’ensuit ; du badinage. Elle n’est plus dans le schéma de départ prof-élève, mais dans celui de deux adultes essayant de se séduire. Je reprends la main sur la voiture à l’entrée de la banlieue : même si maintenant le système d’autonavigation par Lidar est très fiable, il faut néanmoins être vigilant. Je me gare devant le petit immeuble où elle réside. Elle rassemble ses affaires ; nous nous regardons et j’avance vers elle. Nos lèvres se frôlent ; le baiser est léger et se prolonge un peu trop. Elle entrouvre la bouche, et le bout de nos langues s’explorent. J’aurais aimé que le moment soit plus long, mais elle écourte et, légèrement essoufflée, elle sort de la voiture. Tacitement, nous nous retrouvons devant sa porte, puis dans son appartement. Nos manteaux tombent ; nos corps se soudent, et le baiser qui nous lie est plus passionné, plus chaud. Elle déboutonne ma chemise et glisse sa main sur mon torse. J’en profite pour lui rendre la ...