1. La négociation


    Datte: 06/08/2020, Catégories: fh, Collègues / Travail voiture, volupté, pénétratio,

    ... chaleur d’un petit appartement clair et moderne. Aux murs, une collection de panoramiques sous-verre du Golden Bridge ou de Long Islam entretenait sa passion pour une certaine Amérique. Elle quitta manteau et couvre-chef. Sa félinité m’en apparut que plus éblouissante et l’ondoiement de ses hanches plus accentué. Elle approcha, toute en séduction. Le retentissement de ses talons se faisait plus sensuels sur le beau parquet flottant. — Je vous en prie, ne restez pas là, monsieur. Asseyez-vous dans le salon ! Je vais vous emmener de la documentation. Sur la table basse se succédèrent prestigieuses brochures à dos carré, nuanciers et fiches techniques. Elle se retira un moment derrière la cuisine américaine sans vraiment me quitter des yeux. — Vous prendriez bien un verre ? La discussion autour de la voiture se poursuivit très agréablement. Je restais les sens en émoi. Le jeu de jambe de mon hôte m’emportait dans des havres ombragés au cœur de ses cuisses serrées. À la chaîne CD languissait un slow de Clapton. Ses lèvres marquaient de leurs empreintes fiévreuses les grands verres à cocktail. Jamais l’univers du luxe me fut aussi proche de celui de la luxure. J’attendais, le mot rare et le sourire friand, qu’elle introduise l’épineuse question financière. La perspective d’enchères de charme me prédisposait au jeu. — Hum, l’association de ces deux tons de cuir me plaît beaucoup…— Il ne tient qu’à vous de réaliser vos désirs !— Dans ce cas, je vous autorise à me faire une ...
    ... proposition séduisante… Sa voix commença à avancer quelques vilains chiffres. Tout à coup, le couac. — Je vous demande pardon ? La négociation s’engagea comme une partie enflammée de flamenco, à coup d’avances lascives et de replis simulés, d’abandons et de fermetés, de séduction furtive et de faux rejets. Ses cuisses se décroisaient et se recroisaient comme pour s’offrir et se refuser à mes avances. Je posai mon verre à la fin de l’envoi. — Allons, mademoiselle ! Pour moi, vous allez faire un geste ! Elle se leva sans mot dire, me tourna le dos et commença à décacheter son haut noir. Très lentement, sans jamais me lâcher des yeux. Enfin, le tissu satiné glissa avec paresse sur son épiderme. La concavité de ses reins fiers comme à la parade captivait la lumière. Le morceau d’étoffe tomba négligemment à terre et ses cheveux libérés s’écroulèrent en cascade sur ses fines épaules. Elle revint vers moi, parfaitement avisée de l’opacité de son soutien-gorge que voilaient à peine quelques futiles motifs. Ses charmes plantureux me lançaient un troublant défi. — Voilà qui est mieux ! Commentais-je.— Consentirez-vous à me suivre dans cette voix ? Susurra-t-elle. J’acquiesçai en me débarrassant de ma cravate. Elle se saisit de l’occasion pour s’asseoir à côté de moi. Sa main droite s’aventura dans ma chemise, se fraya un chemin à l’aveuglette en m’apprivoisant de tactiles flatteries. De tâtonnements en caresses savamment distillées, je me retrouvai vite torse nu. Je relançai les débats, à deux ...
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