Première expérience gay
Datte: 08/08/2020,
Catégories:
hh,
hagé,
Collègues / Travail
magasin,
Oral
init,
Je viens d’avoir 50 ans et je suis sans travail. Une vie classique : une épouse, deux enfants, un boulot et puis un divorce et la chute. Rapide ! Un long moment pour réagir, pour se remettre debout et essayer d’avancer. Les enfants sont là, ils ne m’ont pas laissé tomber. Mais la vie sociale passe aussi par le travail. Et c’est, en cette période, plus compliqué. Alors quand je vois une annonce offrant un poste de Père Noël pour un grand magasin, eh bien on y saute dessus. Je me présente au chef du personnel – on doit certainement dire DRH de nos jours. Mais le bonhomme est sympa, humain. L’entretien est court et se conclut par une poignée de mains et un contrat pour trois semaines. Les horaires me conviennent assez bien : de 13 h à 20 h, mais tous 6 jours sur 7. Le SMIC horaire pour salaire. Ce n’est pas la fortune, mais cela va me permettre de reprendre pied dans le monde du travail : je vais me lever, prendre soin de moi et faire rentrer un peu d’argent. Et puis, Père Noël, c’est un travail de contact avec les enfants. Il y a pire comme métier. J’aime les mômes. Je les trouve spontanés, directs, et ils te boostent. Pas question de faire semblant avec eux. Je me dois d’être un Père Noël à la hauteur. Premier jour d’embauche, j’ai rendez-vous à 10 heures pour une première prise de contact avec le travail. C’est le chef du personnel qui m’accueille. Dans son bureau, une autre personne est déjà présente. Un homme d’une trentaine d’années, élancé, musclé : un beau mec. Le ...
... patron fait les présentations. Le gars s’appelle José. On se serre la main. Poignée de main ferme, virile. Nous travaillerons ensemble. Quelques recommandations après, émises par le patron sur ce que le magasin attend de nous, nous nous dirigeons vers un minuscule bureau. C’est là que se trouvent nos habits. Ce bureau nous servira de vestiaire. Le patron nous demande d’essayer nos costumes pour un éventuel ajustement. Les habits de Père Noël sont de taille unique et ne sont pas des costumes de défilés de mode. Ils devraient nous convenir. Nous nous déshabillons. Le bureau minuscule ne nous permet pas des mouvements amples. Nous sommes vraiment à l’étroit. Je regarde du coin de l’œil José enlever son pull. Le mec est baraqué. Il doit faire de la musculation car ses pectoraux sont développés. Malgré mes 50 ans, j’ai tenté de conserver un corps assez harmonieux. Je ne suis pas un Apollon ni un culturiste, mais je n’ai pas beaucoup de ventre, le problème numéro un des hommes. José m’en fait la remarque : — Jean, pour quelqu’un de 50 ans, tu as un corps parfait et bien conservé.— Merci José, mais je peux constater que le tien est bien aussi, et même bien mieux.— Nous n’avons pas le même âge : on ne peut comparer.— Merci quand même pour le compliment. Nous enlevons nos pantalons et nous enfilons l’habit. La barbe, la moustache, les sourcils, la capuche, tout contribue à faire de nous de véritables Pères Noël. Le patron est content et nous donne rendez-vous le lendemain. Les jours ...