1. De Constantine à Marseille - Jean - 1


    Datte: 10/08/2020, Catégories: hh, jeunes, hépilé, hsoumis, hdomine, facial, fouetfesse, Gay

    ... devenu mon truc. Avec Kévin ? Non, pas possible ! Ça ne m’est même pas venu à l’esprit. Je crois qu’on n’a pas vraiment d’attirance l’un pour l’autre. Et puis, il y a encore des tas de choses de coincées dans ma tête. Les copains ne sont pas au courant. Ni ma famille ! Et bien sûr que ça me fait chier. J’ai l’impression de me cacher. Je n’ai pas l’impression, JE me cache ! Et puis les mecs, mon ami ! Les mecs ! Qui sont beaux, masculins, virils ! Pfff ! Je rigole, parce que je n’aurais pas écrit ça il y a quelque temps ! Mais c’est vrai que de plus en plus, je me suis surpris à regarder quelques beaux mecs dans la rue. Les latins, les noirs, les Arabes, les typés quoi, ceux chez qui on devine ou on voit qu’ils ont ce qui faut là où il le faut ! Et à Marseille, c’est pas ce qui manque ! Et je peux dire que chaque fois, j’ai cette sensation inexplicable, cette gorge plus sèche, cette émotion, le cœur qui bat plus vite… de plus en plus vite à chaque fois ! Un an environ après cette discussion avec Kévin, j’ai eu cette proposition de passer de l’autre côté de la Méditerranée. J’ai pas mis beaucoup de temps à dire oui. Enthousiasme à cause du challenge professionnel, mais aussi soulagement à accepter ce départ vers l’Algérie, à cause de ce que je suis devenu, et que je n’arrive pas à dire aux autres. En plus, l’Algérie, à Marseille, ça ne nous fait pas peur. En fait, on la côtoie tous les jours. Elle est présente partout. Qui a sa famille, ses copains. Qui envoie ses mandats. Qui ...
    ... t’invite à manger la Chorba. Lorsque j’ai été à Alger, la première fois, j’ai trouvé des différences, sûr ! mais pas tant que ça ! Je veux écrire ce qui s’est passé pendant cette année qui a précédé mon départ. Au fil des mois, si je cachais mon homosexualité aux autres, j’ai tout de même décidé de ne pas me la cacher à moi-même. C’était la moindre des choses, non ?! Et de savoir exactement où je voulais en venir avec cette envie imprécise des hommes. Tout d’abord, au fil des relations avec les mecs, j’ai commencé à comprendre que je préférais subir, enfin je veux dire : être passif, plutôt qu’actif. Et puis, ça a commencé à se préciser en discutant avec les copains de Kévin. Les gays, je veux dire. Certains sont d’authentiques folles avec lesquelles je me sentais peu de points communs, mais avec lesquelles néanmoins j’aimais parler. L’un d’eux, Éric, m’a avoué qu’il adorait se maquiller, prendre soin de son visage bien sûr, mais aussi du reste de son corps, pour offrir le meilleur de lui-même tant à son ami qu’à son miroir. Un jour, il m’a proposé de passer chez lui. J’y suis allé. Si nous nous sommes caressés et embrassés, c’était plus par amitié qu’autre chose. L’un et l’autre vibrions davantage pour être pris que pour prendre. On en est restés là. Par contre, Éric m’a dit qu’il avait tout de même flashé sur moi, car il trouvait que j’avais des traits féminins. En fait, il était presque jaloux, m’a-t-il dit parce qu’il trouvait les siens plus grossiers, à côté. Moi, je le ...
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