1. De Constantine à Marseille - Jean - 1


    Datte: 10/08/2020, Catégories: hh, jeunes, hépilé, hsoumis, hdomine, facial, fouetfesse, Gay

    ... trouve pas mal. Ce jour-là, a été un grand jour pour moi. J’ai dit oui. Oui à son gommage, son massage facial, son épilation de sourcils puis un léger maquillage. Pendant qu’Éric s’activait, je regardais mon visage qui changeait. Et j’aimais ça. Tout de même, au début, j’étais inquiet je dois dire. Comme si je poussais une porte interdite. Comme si pour moi c’était moins engageant de faire l’amour avec des garçons, moins compromettant que… de devenir femme. Enfin j’en étais pas là, encore ! Mais tant que je suis resté à quelques kilomètres de la maison paternelle, jusqu’au départ pour l’Algérie en fait, l’instinct de culpabilité ne m’a jamais quitté. Je me souviens de cette après-midi chez Éric : — Si tu sortais comme ça, m’a-t-il dit, et que tu mettes les fringues qui vont avec, je te parie ce que tu veux qu’on te prend pour une meuf… c’est sai-si-ssant ! J’étais en slip dans sa salle de bains, devant un grand panneau miroir mural. — Arrête tes conneries, Éric ! T’as vu ma tignasse ! Et t’as vu mes poils aux jambes et sur le torse ? C’est pas deux ou trois poils en moins autour des yeux et un peu de rouge à lèvres et de fond de teint qui vont changer la bête, non ?! Il y avait du boulot. Éric en a convenu. — Attends voir ! Reste ici, je reviens ! Il m’a planté là dans la salle de bains. J’en ai profité pour me griller une blonde. Je ne fume pas souvent, sauf lorsque je suis angoissé. Quand il est revenu, avant d’entrer il a lancé : — Ferme les yeux, Jean ! Et lorsque je les ...
    ... ai rouverts, il était devant moi, nu. Alors j’ai vu la différence. J’ai compris aussi le pas qu’il me restait à faire. Du boulot ! Beaucoup de boulot ! Éric, en tournant sur lui-même au ralenti, tel un danseur de ballet, exhibait devant mes yeux un corps totalement imberbe ! Pas un poil sur tout son corps ! — Comment tu fais ? lui ai-je demandé. Je ne sais pas s’il s’est mépris sur mon étonnement, car tout de go, il m’a répondu : — Du sport, Jean ! D’abord du sport ! Je vais à la piscine deux fois par semaine après le boulot. Et puis je fais de la musculation aussi. Il m’avait déjà montré un rameur dans une pièce à part de son appartement. — Je ne pou-rrais-pas, dit-il, en détachant les syllabes avec beaucoup de féminité dans la voix, montrer un gros bide et des pectoraux tout flasques ! Im-po-ssible ! ! a-t-il encore précisé en prenant une pose étudiée et en faisant tout doucement glisser sa main sur sa poitrine.— Arrête, tu vas m’exciter ! lui ai-je dit en le bousculant gentiment pour le faire redescendre sur terre. On a rigolé un bon moment, puis il m’a expliqué qu’il avait commencé à se raser il y a deux ans : — D’abord le torse ! Tout de suite le torse ! Et puis un jour, ce fut le sexe et le maillot, tu vois. Et pour le derrière, m’a-t-il précisé en se retournant et en prenant une pose très suggestive mettant son postérieur en évidence, j’ai demandé à Mehdi, tu sais Mehdi, le gars qui est teint en blanc et qui travaille au salon avec moi ?! Je voyais. J’avais rencontré ...
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