L'inconnue
Datte: 11/08/2020,
Catégories:
h,
fh,
inconnu,
douche,
volupté,
Masturbation
Oral
pénétratio,
ecriv_f,
La première fois que je la vis, j’étais dans le bus. Je rentrais chez moi, j’étais fatigué. Tout à coup, je me rendis compte que deux yeux bleus étaient posés sur moi. La fille qui me regardait de l’autre bout du bus n’était pas spécialement belle, mais je fus attiré par elle sur-le-champ. Elle était fascinante avec ses cheveux bruns, avec de petits éclairs rouges, ses yeux bleus, son corps très féminin et son décolleté bronzé sur lequel brillait un collier. Je n’arrivais pas à détourner mon regard, je la buvais quasiment des yeux. Elle sourit légèrement et sa langue glissa sur ses lèvres. Je sentis mon excitation monter et mon cœur se mit à battre de plus en plus fort. À l’arrêt suivant, elle se leva, glissa ses mains le long de ses hanches et vint vers moi. Elle s’arrêta à deux millimètres de ma tête, susurra « A la prochaine fois… » à mon oreille et descendit du bus. En la regardant partir, je me sentis comme dans un rêve. Ce corps adorable ne quittait plus mon esprit et, une fois rentré chez moi, j’enlevai mes vêtements et je me mis sous la douche pour me libérer de ces pensées. Mais au lieu de me calmer, je continuai à voir cette fille inconnue devant mes yeux fermés et mes mains commencèrent toutes seules à caresser ma peau. Ce n’étaient plus mes propres mains, mais celles de la fille, douces et tendres, qui prenaient le savon. Elles glissèrent sur ma poitrine, jouèrent avec mes mamelons et je pus presque sentir son corps nu se blottir contre le mien. Les mains ...
... (étaient-ce les miennes ? les siennes ?) descendirent le long de mon ventre et de mes côtes, puis finirent par masser mon sexe. Je gémis de plaisir et, quand j’ouvris les yeux avec un dernier cri profond, elle avait disparu et je me retrouvai seul sous la douche. Les jours suivants, elle passa de temps en temps dans mes pensées, j’entendais sa voix douce dans ma tête, mais j’étais sûr de ne jamais la revoir. Samedi matin, je fis un saut au bar-tabac du coin comme d’habitude pour acheter mon journal. J’étais en train de parcourir des yeux la une du Monde, quand la porte s’ouvrit. C’était ELLE qui se tenait sur le seuil. Elle me regarda dans les yeux et sortit en arrière. J’oubliai toutes les nouvelles du jour et, comme tiré par un fil invisible, je quittai le bar sans dire un mot. Elle était à trois pas devant moi et je la suivis. Nous ne nous regardions pas, nous ne nous touchions pas, nous ne nous parlions pas. Elle s’arrêta devant une petite maison blanche, ouvrit la porte et me guida à l’intérieur. Je ne pouvais pas détourner mes yeux d’elle et ne voyais rien de la pièce dans laquelle nous nous trouvions. Elle ouvrit la porte d’une deuxième pièce, me fit signe d’entrer et, pour la première fois, elle me parla : — Fais comme chez toi, il y a des CDs dans la grande boîte sous la fenêtre. Je nous prépare quelque chose à boire. Machinalement, j’entrai dans la chambre peu éclairée, j’enlevai ma veste et je mis dans le lecteur le premier disque que je trouvais. La voix de Cat Stevens ...