Nuit charnelle (1)
Datte: 09/10/2017,
Catégories:
Hétéro
-"Passe me faire l’amour" C’est par cette phrase qu’elle répondit à sa dernière question. Il la lui avait posé car il sentait poindre sa déprime lancinante revenant le hanter aussi sûrement que des vagues contre une falaise. Il avait alors pris son portable pour lui envoyer un sms, lui demandant une idée pour lui de chose à faire ce soir. Et sa réponse avait été surprenante, comme sait si bien l’être. Lui, c’est Greg Lex, jeune homme approchant de la trentaine d’année, fraichement devenu formateur/coach. Il avait quitté son département antillais de naissance pour développer son portefeuille clientèle. Il n’appréciait que moyennement les grandes métropoles, surtout le jour, où il les trouvaient trop grouillantes de coquilles vides pressées d’aller nulle part pour ne rien y faire d’enthousiasmant. Mais il aimait beaucoup plus les rues fantomes des nuits constellés de lumières artificielles des lampadaires. Il s’était mis en route depuis quelques minutes et il ne tarderait pas à arriver chez elle. Elle, c’est Phanie Loca. Un prénom et un nom originaux pour une jeune femme qui l’était tout autant. Ils se connaissaient depuis l’université, une histoire brève, passionnée bien que non consommée d’un point de vue charnel. Ils s’étaient ensuite perdus de vue, avant de se retrouver, par hasard, et de s’attirer et se repousser tels deux aimants, entre périodes de distances silencieuses et rapprochements volcaniques. Et ce soir, tout semblait indiquer une nouvelle explosion de ...
... passion. Il ne pouvait s’empecher de penser à son corps et à l’expertise qu’elle montrait pour l’amener au plus haut des plaisirs sexuel. Sa bouche et ses lèvres savaient prodiguer des fellations exquises alors que ses hanches et ses fesses étaient une ode à la pratique de la levrette. Elle était plus menue au niveau de sa poitrine, mais il aimait embrasser et mordiller ses petits tétons tendus pour lui. Il était arrivé à l’entrée de la résidence, et tapa en les murmurant les chiffres du code avant de s’introduire silencieusement. Il l’appela pour lui dire qu’il était au pied de l’immeuble et la porte d’entrée laissa entendre son clic caractéristique. Arrivé au premier étage, il frappa, trois coups comme à son habitude, et l’espace d’un instant, se demanda si elle ne se jouerait pas encore de lui. Il était déjà arrivé qu’ils n’aillent pas plus loin que quelques baisers enflammés et il se demandait parfois si elle jouait avec lui comme cela pour ne pas se laisser emporter par son propre désir, ou simplement pour s’amuser à ses dépens. La porte s’ouvrit, et elle lui indiqua en souriant qu’il pouvait entrer. Elle était vêtue d’une robe longue mais légère, plutot près du corps, et fendue des chevilles jusqu’au haut des cuisses. Elle ne portait pas ses lunettes qu’elle portait surtout pour la lecture et quand elle devait passer du temps devant son ordinateur. Pieds nues, elle était juste un peu plus courte que lui, pourtant pas très grand avec son mètre soixante douze. Il la suivit à ...