1. Comment en apprendre sur le Bazar ?


    Datte: 18/08/2020, Catégories: fh, magasin, Oral délire, fantastiqu,

    ... peut-être pas la meilleure solution. Je veux dire de dormir l’un contre l’autre. Il est vrai que nous avions chacun notre couche. Et puis, il y avait ce besoin que nous ressentions tous les deux. Etre avec une personne connue. — Je crois que c’est après notre… notre dernière rencontre. Je courais comme une folle pour atteindre le bout du rayon. Je devenais hystérique à cause… enfin, tu sais pourquoi. Je me suis tapé la crise de nerfs de l’année. Mes membres ne m’obéissaient plus. Je suis tombée par terre en gesticulant, dans tous les sens et en bavant. Après, je me suis réveillée ici. Ma… Mon sexe était en feu, complètement irrité. Ils m’ont glissé cette boue, cette pâte visqueuse, je ne sais pas comment ils appellent ça. En tout cas, ça m’a soulagée et guérie. Comme toi. Elle avait dit cette dernière phrase en se redressant. Dans la pénombre, je devinais sa silhouette. Ses cheveux courts, en bataille, le contour de son visage. J’ai caressé sa joue. Si douce. Elles étaient lointaines, ces grimaces de jouissance tant espérées et obtenues, d’une manière ou d’une autre. Elles étaient loin et tellement hors propos. Loin de me rejeter, elle inclina la tête pour suivre le mouvement de ma main. À mon tour, je me suis redressé. Mes lèvres ont frôlé les siennes et, brusquement, j’ai senti sa langue contre mes dents. Ce fut le début d’un long baiser. Passionné. Sans faire de bruit, elle s’assit, à califourchon, sur mes hanches. En contre-jour, sa silhouette se découpait. Elle retira ...
    ... son T-shirt et me dévoila le haut son corps. J’ai aimé son ventre plat, sa respiration rapide qui montrait sa nervosité. J’ai aimé son visage, son sourire, presque forcé pour me rassurer ; son nez un peu retroussé et ses yeux mi-clos. Mon sexe était raide et je sentais le sien humide. Ce n’était rien, rien d’autre qu’une réaction normale. Elle s’est blottie contre moi et j’ai senti la pointe de ses seins me caresser le torse avant de s’écraser contre moi. Sa peau était douce et fraîche. Rien d’autre qu’un doux baiser. Ne me croyez pas fleur bleue, mais c’était tellement simple. Si peu et pourtant, presque tout un univers. Car, dans cette étreinte, où le sexe n’avait pas sa place, nous avions vaincu le bazar… Tout au moins, gagné une bataille. La douce Irina se laissa glisser dans le sommeil, contre mon épaule. Je l’ai regardée longtemps, très longtemps. J’avais des fourmis dans le bras et une crampe commençait à poindre. Je n’ai pas bougé. Je suis resté là, à avoir mal, comme un imbécile. J’étais bien. * Le lendemain, Tess m’attendait, prête à redescendre dans le Bazar — Dis-moi, lui demandai-je. On descend vraiment par cette échelle de corde ?— Bien sûr, allez, on y va.— Au fait, on court à l’aveuglette ou tu sais ce qu’on doit faire.— Première chose, on va près de la forêt, voir une vieille amie.— Qui ?— Marala.— Je connais. Tess me regarda, un peu étonnée, puis entreprit la descente. À mon tour, je passai mes pieds dans ces échelons de corde. Frissonnant à l’avance à l’idée ...
«12...4567»