Association de bienfaiteurs
Datte: 09/10/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
campagne,
jalousie,
Oral
pénétratio,
humour,
... C’est pas mon chemin, je vais couper des joncs à l’étang. Fanchon propose : — Accompagne-nous jusqu’au carrefour du calvaire. Ça te fait pas faire un grand détour.— Oui, on fait un bout de chemin ensemble, insiste Lison. Jeanneton accepte avec plaisir. Elle écoute ses amies comparer les performances de leurs amoureux. Ah ! Si elle pouvait en dire autant ! Arrivée au carrefour, elle les quitte et s’enfonce dans le petit bois… oooOOOooo Un car brinquebalant s’arrête au bord de la route. Quatre garçons en descendent. Le car démarre dans un bruit de ferraille et disparaît dans la poussière. Les jeunes gens regardent autour d’eux. La campagne est déserte. — T’es sûr que c’est là ? s’inquiète Jean-Luc.— Si, si ! Mon frère a été précis. Il faut s’arrêter au premier croisement après le village et prendre le chemin à droite. Un peu plus loin, il y a de l’ombre et de l’herbe tendre, le rassure Jean-Louis. Au fait, t’as pas oublié la couverture, Jean-Marc ?— Non.— Tu me la passes ?— On aurait dû descendre du car dans le village, grommelle Jean-Paul. On nous aurait vus, tandis que là…— Ne sois pas pessimiste, regarde qui nous arrive ! Jeanneton débouche d’un sentier, tirant sa carriole pleine de joncs. — Hé ! déclare Jean-Marc, elle a l’air pas mal, celle-là. Si toutes sont pareilles, dans ce village, nous allons passer un agréable après-midi. Les quatre garçons s’avancent vers la jeune fille. — On est toujours d’accord pour le déroulement ? interroge Jean-Paul… Bon, alors on y va ! ...
... Il prend les devants et salue Jeanneton avec déférence. — Bon après-midi, mademoiselle. Celle-ci n’a pas l’habitude de tels égards. Elle est tout émue et en oublie de répondre. — Sommes-nous près du village de X… ?— Oui, monsieur, il est juste derrière ce bois. Si vous voulez, je peux vous y conduire.— Nous acceptons votre offre avec plaisir, mademoiselle… euh…— Jeanneton, je m’appelle Jeanneton. Ils entourent la jeune fille. Jean-Luc veut tirer la carriole. Jeanneton est gênée de faire travailler d’aussi beaux jeunes hommes si bien habillés. — Laissez, laissez, j’ai l’habitude.— Il n’en est pas question, insiste Jean-Luc. C’est un plaisir pour nous de vous rendre service. Jeanneton sourit et lui abandonne son chargement. Elle est fière d’accompagner de si jolis garçons, si polis. Ce n’est pas comme les gars du village, qui ne brillent pas par leur bon goût et ne savent pas prononcer une phrase sans un gros mot ou un juron. Elle regrette que ses amies ne soient pas là pour assister à son succès. Au bout d’une centaine de mètres, Jean-Paul se frappe le front. — Suis-je bête ! J’ai oublié mon sac là où nous nous sommes arrêtés tout à l’heure. Je suis obligé de retourner sur mes pas.— Je t’accompagne, déclare Jean-Marc.— Moi aussi, renchérit Jean-Louis. Dis, Jean-Luc, tu sauras trouver tout seul ce que nous cherchons ?— Pas de problème.— Dès que nous aurons retrouvé le sac de Jean-Paul, nous vous rejoindrons. À tout à l’heure, mademoiselle, et veuillez nous excuser de vous ...