Pierre-Georges Mistouflet - Chapitres 1 à 3
Datte: 19/08/2020,
Catégories:
h,
hh,
hagé,
inconnu,
magasin,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
Transexuels
Masturbation
facial,
Oral
init,
humour,
inithh,
... extérieure, mais elle devient agressive. Ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir. Chapitre 2 : Pierre-Georges Mistouflet se découvre… Aussi c’est d’un air maussade que, en ce jeudi matin de printemps ensoleillé (s’il avait plu, ça aurait fait désordre), Pierre-Georges Mistouflet joue les femmes de ménage dans la chambre conjugale. Levé une heure après le départ de sa tendre épouse, il n’a pas pris la peine de s’habiller. C’est donc dans une nudité virginale, car dénuée de toute pensée sexuellement transmissible qu’il déambule dans la pièce, un chiffon à poussière à la main, sa virgule balançant entre les jambes et la tête ailleurs. Un instant, son regard capte l’image que lui renvoie la glace de l’armoire. Il s’y arrête. Il s’y arrête même tellement que ça tourne à la contemplation narcissique. Il se décerne un satisfecit teinté de nostalgie : plutôt pas mal conservé pour un bientôt sexagénaire. Pas de ventre ! Des jambes harmonieusement dessinées ! Des fesses toujours aussi fermes ! Une peau encore très lumineuse pas du tout fripée ! Pas de ride ! Bon d’accord, il n’est pas vraiment baraqué ! Comme dirait Renaud : musclé comme une serpillière, mais ça n’a jamais gêné Hélène. Sa longue chevelure blonde lui donne un air juvénile. Ouais ! Il serait fier de lui s’il n’y avait pas… Son regard se porte sur sa queue. Ce membre, aujourd’hui, atteint de « flasquitude » perpétuelle, pendouille lamentablement. Pierre-Georges Mistouflet y porte la main gauche et tord férocement ...
... l’unique objet de son ressentiment. Il enrage jusqu’au désespoir à voir l’espèce de chose qui fit sa fierté de mâle rester aussi molle qu’un spaghetti trop cuit. Libérant ce reliquat de bite, il balance le chiffon dans un geste qu’il voudrait violent. Ironique, l’autre volette doucement jusqu’à une chaise où s’entassent pêle-mêle les sous-vêtements que portait Hélène la veille. Sa dulcinée n’a jamais été très ordonnée, mais depuis quelque temps c’est l’enfer. Elle se débarrasse de ses vêtements à l’endroit où elle se trouve lorsqu’elle se dévêt. Chaque matin, il doit jouer les femmes de chambre. Parfois, il se demande si elle ne prend pas un certain plaisir à laisser traîner sa lingerie, l’obligeant à la ramasser. Dans un ralenti cinématographique, P. G. M. suit le morceau d’étoffe qui s’étale sur une coquine culotte de dentelle noire. Il reste un moment dubitatif. Avant la seule vision de cette pièce de lingerie aurait réveillé Popaul. Il saisit la culotte, la porte à ses narines. Il hume avec délices les fragrances féminines qui suintent de ce vêtement déjà porté. Il sait que Hélène s’est parfumé le minou avec « Anal5 » de chez « Fourmoibien », qu’elle ne s’est pas parfaitement essuyée quand elle est allée faire pipi. Une suave odeur de cyprine froide lui suggère qu’elle a dû avoir des pensées cochonnes durant la journée. Une horrible pensée traverse sa tête : et si elle avait fait plus qu’avoir des idées. C’est à cette seconde précise que sa vie bascule. Alors qu’il va remettre ...