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Roman-Photo
Datte: 21/08/2020, Catégories: fh, hplusag, couple, amour, volupté, cérébral, revede, Masturbation Oral 69, ecriv_c,
... Les beaux jours étaient de retour. Depuis combien de temps ne l’avait-elle pas vu ? Elle avait longtemps espéré qu’il insisterait pour la revoir. Elle avait eu beaucoup de travail à la fac, n’avait jamais eu de nouvelles. Mais elle ne pouvait oublier son visage, chasser son image, ignorer le plaisir qu’elle avait ressenti au simple contact de ses doigts. Elle avait quitté Fred deux semaines après les séances photos, quand elle s’était rendu compte qu’elle ne supportait plus de coucher avec lui en pensant à un autre homme ; en étant amoureuse d’un autre homme. Elle regarda le ciel bleu dans lequel les fils téléphoniques et électriques ressemblaient à des portées musicales vides. Il manquait quelques notes pour les combler. Il lui manquait Pablo pour la combler et écrire sa mélodie du bonheur. Elle courut jusqu’au parc et s’arrêta à bout de souffle près du bassin. C’était comme s’ils s’étaient donnés rendez-vous et qu’elle était arrivée trop tard, il ne l’avait pas attendue. Encore une fois, elle se rappela avec nostalgie les moindres moments passés à ses côtés, son imagination venant de temps en temps y mettre son grain de sel pour rendre ses souvenirs encore plus savoureux. Elle s’assit sur l’herbe grasse et ses yeux se portèrent sur la surface de l’eau claire, ridée par une brise légère. C’était la réplique exacte du tableau de Monet qu’elle avait découvert dans la chambre du photographe. Sa chambre… Elle rêvait souvent qu’elle s’y trouvait de nouveau. Il faisait noir et ...
... elle posait nue, sur le lit. Mais Pablo ne prenait jamais de photos. Il était nu lui aussi et venait s’allonger à ses côtés. Elle sentait son sexe dur qui lui brûlait les cuisses et ses lèvres qui glissaient sur son corps tandis qu’un flot de sensations plus exquises les unes que les autres se répandaient dans ses veines. Elle savait qu’elle n’avait besoin de rien d’autre pour jouir. Elle sentait une vague de plaisir grandir dans son ventre. Et c’était toujours à ce moment là qu’elle se réveillait, l’entrejambe trempé et affamé, espérant qu’on vienne le rassasier. Elle ne résistait jamais longtemps avant de glisser sa main dans sa culotte et d’introduire directement deux doigts dans son intimité. Elle cherchait rarement à faire durer son plaisir, voulant avant tout apaiser son désir, et jouissait en hurlant son bonheur. Son cri se terminait toujours par le murmure du prénom de cet homme avec lequel elle désirait tant faire l’amour. Elle regrettait de ne pas être retourné à son appartement plus tôt. Mais pourquoi donc n’avait-il pas compris qu’elle ne pouvait pas faire le premier pas et lui sauter au cou ? Un séducteur comme lui aurait dû savoir qu’une fille comme elle n’oserait jamais dire oui. Tout aurait été tellement différent… Mais maintenant il était trop tard. Lorsqu’elle s’était enfin décidée à repasser l’appartement était vide. Parti sans laisser d’adresse… Et maintenant, il l’avait sans doute oubliée comme on oublie une conquête facile. Cette semaine-là, en ressortant ...