Xanths (4)
Datte: 23/08/2020,
Catégories:
Lesbienne
... bleu ; les gobelins sont verts. La jeune femme commença à ramasser ses affaires, les rangeant dans un petit sac qu’elle se plaça en bandoulière. — C’est un Hobgobelin, rectifiais-je. Pas un ogre. Il m’attend à l’endroit où la garde m’avait débusqué. — Peu importe, c’est un homme : il n’est pas digne de confiance. — Qu’est-ce que tu racontes ? Zvolk ne m’a jamais menti, il m’a même sauvé la vie. Evidemment, j’avais omis la fois où il m’avait expliqué comment annuler les effets secondaires des plantes : celle dont je m’étais servie avait continué d’émettre bien après qu’il lui ait uriné dessus. Mais ce type de détail n’aurait pas servi mon argumentation, mieux valait le laisser de côté, et attendre d’être avec Zvolk pour en parler. Seule à seul. — Il n’a jamais cherché à abuser de vous ? me demanda-t-elle. — Non. — De toute façon la question ne se pose pas. Je ne lui fais pas confiance, et vous devriez en faire autant. Les gobelins ne vous ont pas servi de leçon ? Je vais retourner dans ma cachette, le mirage derrière lequel vous étiez caché est situé un peu plus loin. Vous voulez que nous fassions route ensemble ? Très bien, mais uniquement pour ce trajet. Après, nos chemins se sépareront, et il n’y aura plus jamais de nous, compris ? Je souriais. Après tout, je parviendrais peut-être à la convaincre de rester à mes côtés. Ce ne serait pas une opération facile, ni même enviable, mais je n’avais rien à perdre. — Marché conclu. *** Nous marchâmes en direction du sud. Sonnée ...
... par la harpie, je ne m’étais pas rendue compte à quel point la distance sur laquelle elle m’avait transporté était grande. J’espérais juste que Zvolk m’attende, et qu’il ne perde pas patience. Au total, nous avions marché sur trois jours. Le matin, avant même que le soleil se lève, nous cherchions une crevasse ou une grotte pour nous abriter et nous cacher, le biome s’y prêtant. Là, nous nous échangions les tours de garde sans trop nous adresser la parole. Tard dans la nuit, nous prenions la route, marchant jusqu’au petit matin. Le premier soir, après s’être reposé la journée entière, caché par le mirage, nous nous étions mises en route dès le coucher du soleil, éclairé par un croissant de lune. Tard dans la nuit, nous étions tombées sur une source d’eau, perdue entre deux versants de montagnes. Pour la deuxième fois depuis que je l’avais rencontré, la jeune femme s’était mise à sourire ; ce qui malheureusement ne dura que quelques secondes. Elle proposa une halte, et j’acceptai. La jeune femme déposa sa sacoche, et commença à retirer son espèce de protection en cuir : elle était composée de plusieurs plaques de cuir d’une vingtaine de centimètres de long, reliées entre elles par des lianes, qui protégeaient son ventre, l’enroulant comme une ceinture. En dessous, elle portait grande peau de bête qui la couvrait des épaules jusqu’à mi-cuisse, laissant seulement le dessous de son bras droit découvert. Elle se déshabilla très rapidement, sans aucune pudeur vis-à-vis de moi. Elle ...