1. Xanths (4)


    Datte: 23/08/2020, Catégories: Lesbienne

    ... conserva juste un petit couteau en pierre taillée, attaché à une liane autour de son ventre. Son sexe était entièrement épilé. Elle était très belle : petite blonde, sûrement avec un bonnet B. Ses seins étaient plus petits que les miens, mais soulignaient magnifiquement sa silhouette. Je mis également très peu de temps à retirer la peau couvrant mes fesses : elle était de bien moindre qualité que les siennes, qui plus est ma poitrine n’était pas couverte ; cela me permis de prendre conscience que ma toison avait disparue corps et bien, arrachée par mon coït avec la harpie. Seules quelques touffes de poils çà et là étaient encore présentes : le résultat n’était pas beau à voir, j’aurais peut-être dû suivre les conseils de Zvolk. Je m’enfonçai dans l’eau : elle était fraiche. Cette fois, je regardai où mettre les pieds, me rappelant ma dernière expérience. La blonde semblait s’en foutre, elle resta sur la berge, se lavant juste ce qu’il fallait, la pointe de ses seins durcie par la fraicheur de l’eau. Je commençai par quelques allers-retours, ce qui sembla l’étonner. — Vous savez nager ? me demanda-t-elle. La question me surprit : aujourd’hui, tout le monde semblait plus ou moins savoir nager après tout. Mais autre chose commençai à me courir sur le haricot : — Je t’en prie, tutoies-moi. — Quoi ? Je n’avais aucune idée de l’endroit où elle avait grandi, mais cette remarque me déstabilisa complètement, si bien que j’eus du mal à lui expliquer : — Au lieu de dire vous… Dis « tu ...
    ... ». Pas la peine de prendre des pincettes. — Je ne comprends rien à ce que vous dites. J’étais pourtant claire non ? — Ne m’adresse pas de marque de respect, ne te prends pas la tête. Je ne sais pas moi… Parle-moi comme si j’étais une amie. Au point où on en est… — Mais vous n’êtes pas mon amie… — Oh et puis va te faire foutre ! Non mais pour qui elle se prenait ? Je ne me sentis pas blessée par ses paroles, mais par le ton qu’elle avait employé : il était descriptif, comme si elle avait juste établi un constat. Force était de constater qu’elle n’avait pas tort, on ne s’était fréquentée que quelques heures, mais… Un long silence s’abattit. Je retentai ma chance : — Bien sûr que je sais nager, pas toi ? — Je n’ai pas eu la chance de naître maîtresse. Tu… Tu sais nager, mais tu ne sais ni coudre, ni fabriquer de cuir. C’est à peine si tes lambeaux tiennent sur tes hanches. Elle me fit rire : — Je ne suis pas née maîtresse, mais tu n’as pas tort. D’où est-ce que tu viens exactement ? — De Capoue. Mon maître s’appelle Oenomaüs, il est commerçant. Il m’a racheté aux mines lorsque j’étais enfant. Et vous ? Je veux dire, et toi ? Capoue ? Capoue ? Où est-ce que j’en avais déjà entendu parler ? Ce nom me disait quelque chose. — Je viens de France. De Paris pour être plus exact ? — De Pâris ? Comme le troyen Pâris ? Son visage s’était illuminé, et sa remarque illumina le mien : Capoue se situe en Italie, si ma mémoire est bonne, c’était à cet endroit que la révolte de Spartacus contre ...
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