Samuel et Stéviana
Datte: 24/08/2020,
Catégories:
hh,
couleurs,
prost,
grossexe,
anniversai,
amour,
volupté,
Transexuels
Oral
hdanus,
hsodo,
... corps frissonnant à ce simple contact, pour qu’il fasse de moi la femme que je rêve d’être. Mais en même temps il aime cette partie de moi qui révèle qu’à l’origine j’étais un homme. Il m’emmène dans des orgasmes toujours plus forts, par mon sexe ou mon anus. Mais parfois je vois passer une ombre dans son regard. C’est la seule "ombre" dans notre relation. Je crois comprendre qu’il supporte de moins en moins de savoir que je vends mon corps à d’autres hommes. Il ne m’a jamais rien dit à ce propos, mais ça serait logique, n’est-ce pas ? Et moi, je ne peux pas arrêter, parce que leur argent, ou même le sien, j’en ai besoin, et pas seulement pour ma sœur. J’en ai besoin parce que je ne sais pas s’il continuerait à venir me voir, sans ça. Je sais que c’est absurde, ne me prenez pas pour une cruche, mais la part de doute existe, et ce serait une erreur de la négliger. Bientôt, cela fera sept ans que l’on se connaît, et il m’emmènera fêter son anniversaire chez lui. Je le sais parce qu’il a toujours fait comme ça, à chacun de ceux-ci. Je l’attends avec impatience parce que, en fait d’anniversaire, c’est moi qui reçois un cadeau : celui d’avoir le droit de passer la nuit dans ses bras, dans son lit… chez lui. Je m’endormirai dans ses bras, et c’est ce que je préfère. ***** (encore une fois et pour conclure) : Le jour où j’ai rencontré Stéviana est celui au cours duquel j’ai enterré mon père. Je crois qu’il s’est laissé mourir parce qu’il en avait marre de ne plus voir ma mère : ...
... celle-ci était morte trois ans auparavant, emportée par un cancer. En fait, je suis presque sûr que mon père voulait la rejoindre, parce qu’il a choisi pour mourir le jour anniversaire de naissance de son épouse. Je me suis retrouvé orphelin, mais ce n’était pas une surprise : ça faisait presque un an que mon père me préparait à sa disparition. Il a été très franc avec moi, comme toujours, et m’a expliqué qu’il était temps qu’il s’en aille, que j’étais grand et que j’avais prouvé que j’étais quelqu’un en qui il pouvait avoir confiance. Par petites touches, il m’a légué toute sa fortune, ainsi que la maison que vous connaissez, qui se trouve en dehors d’un village proche de la ville où vit Luc. Voilà, la dernière personne invitée aux obsèques venait de partir. C’était Luc, et il venait de me répéter qu’il était là si j’avais besoin de quoi que ce soit. Je l’avais remercié, en lui affirmant que tout allait bien, mais que le seul besoin que je ressentais, c’était d’être seul un moment, pour réfléchir. Et j’avais erré dans ma voiture d’abord, puis à pied dans la grande ville voisine, à la recherche de je-ne-sais-quoi. J’adorais mon père, ainsi que ma mère d’ailleurs, et l’absence de larmes me désarçonnait beaucoup, parce que je me sentais si triste. C’est comme ça que je me suis retrouvé dans la rue de Stéviana. J’avais vu ses "collègues", mais dans une sorte de brouillard. Et j’ai vu cette femme qui était si belle, la peau brune, les lèvres bien ourlées, des yeux un peu tristes. ...