1. La bande des 4


    Datte: 25/08/2020, Catégories: hh, hhh, jeunes, copains, grossexe, anniversai, école, volupté, Oral hdanus, hsodo, échange,

    A la Fac, le second semestre de février 1986, commença avec sa cohorte de travaux pratiques pendant lesquels nous devions être en binôme. J’avais réussi le premier semestre à force de travail acharné. Je ne devais pas faillir car étant boursier, je ne pouvais pas redoubler. De plus, j’avais l’ambition d’avoir une autre vie que celle de labeur pénible et abrutissante de mes parents et les diplômes étaient un moyen pour s’en sortir. Accaparé par mes études, enfermé dans une solitude pesante, je ne m’étais lié d’amitié avec aucun de mes congénères malgré les soirées fréquentes dans la résidence et le nombre d’étudiants croisés dans l’amphithéâtre. J’avais peur qu’on sache que j’étais homo et j’avais tenu les autres à distance. Je ne laissais personne s’approcher. Je fuyais toute invitation et toute conversation un peu personnelle. Les seules personnes « à savoir » étaient le professeur d’informatique, et mes trois amants de passage rencontrés furtivement sur le campus. Ils ne faisaient pas partie de mes connaissances. Ces rencontres auxquelles je m’étais abandonné n’étaient pas allées plus loin que d’agréables soirées. Quand il a fallu trouver un binôme, je ne savais pas comment m’y prendre et j’en voulais quelqu’un qui ne serait pas un boulet à traîner. Un peu tardivement, j’ai démarché plusieurs étudiants, sans succès, car la plupart des binômes étaient déjà constitués. Un peu pressé par les impératifs estudiantins, je repérai un groupe de trois copains qui avaient le même ...
    ... problème que moi. Après une courte discussion et alors qu’on nous pressait de boucler la liste, Manu, l’un des trois, devint par défaut mon binôme. Je ne le regrettais pas. Manu était sérieux et travailleur. Après avoir fait notre premier T.P. ensemble, j’ai appris à les connaître, tous les trois. Julien et Marc se connaissaient du lycée et formaient un binôme. Ils avaient rencontré Manu à la fac au début du premier semestre. Je fis parti rapidement de leur cercle d’amis. Je commençais à sortir un peu le soir et les week-ends où je restais sur le campus, tout en veillant à ne pas mettre en danger mes études. J’avais besoin « de musique, de lumière et de futilité … et aussi des autres » comme dit le chanteur. Il fallait relâcher la pression. Je pensais, sans doute à raison que d’être moins tendu cela profiterait à mes études. Je n’éprouvais pas d’attirance particulière pour l’un ou l’autre. Ils étaient agréables à regarder. Tous les 3 étaient sportifs et se donnaient du mal pour leur apparence. Mais ils avaient l’air de parfaits hétéros et cela étouffa dans l’œuf le désir qu’ils auraient pu m’inspirer. Ils étaient juste assez canailles et potaches pour m’amuser et pas assez pour m’éloigner. J’avais l’impression de respirer à nouveau. Quelques semaines après, Julien m’invita à son anniversaire le samedi soir suivant. Cela devait se passer chez ses parents puisqu’il vivait encore chez eux. Il profitait d’un de leurs nombreux voyages pour faire la fête. À ma question pour un cadeau ...
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