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    Datte: 27/08/2020, Catégories: fh, fplusag, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral

    ... impérativement ne pas laisser le temps nous séparer trop longuement. Nous en convînmes, et rendez-vous fut pris. Sur le retour, j’étais dans tous mes états. Cela avait été d’une intensité rare mais, curieusement, rien n’avait été du domaine du sentiment… Et je suis persuadé, aujourd’hui, que c’est la raison pour laquelle je n’ai eu aucune retenue avec elle par la suite. Cependant, jamais je ne fus irrespectueux, humiliant ou violent : cela me fait horreur. Nous y avons chacun trouvé notre compte, voilà tout. J’étais très jeune à ce moment-là et une porte nouvelle s’ouvrait devant moi. Malgré le temps qui passe, je suis toujours convaincu, comme alors, que le sexe, c’est très sérieux. Je veux dire qu’il ne faut jamais le prendre à la légère. Cela n’empêche pas du tout de s’amuser. C’est d’ailleurs aux alentours de ces évènements que j’ai entendu, lors d’un reportage télévisuel, un acteur américain de cinéma porno des années soixante-dix parler de son métier à cette époque, et surtout des actrices qu’il avait pu rencontrer en tournage. Pour lui, les actrices actuelles ne supportaient pas la comparaison : autrefois, il avait tourné avec de vraies femmes, « à l’âme sombre et complexe ». Cette réflexion me hante toujours. Voir cet homme évoluant dans un milieu soumis à l’opprobre la plus totale, l’assumer et montrer ainsi son intelligence, m’a profondément touché. Ne jamais mépriser. Je déteste les gens méprisants, quelle que soit leur origine. Sa remarque n’avait rien de ...
    ... passéiste : il faisait simplement le constat de l’évolution industrielle de sa profession. Pour en revenir à mes souvenirs, que faire en attendant notre prochaine rencontre, sinon ronger mon frein ? Quand je vois par la fenêtre sa voiture se ranger sur le parking, je sens la fébrilité me gagner. Je regarde sa tenue, j’essaie de deviner ce qu’elle peut bien avoir mis dessous… Ce qui est frappant, c’est la répétition du désir sexuel. Et pourtant, le plaisir est toujours renouvelé. Puis, fugaces, les questions passent dans mon esprit : elle est si belle, vais-je être un amant à la hauteur de son désir ? Je suis conscient de ma fragilité. Je sais que, sexuellement, je ne suis pas une machine de guerre ! Ce n’est pas grave, je m’en accommode. On frappe doucement à la porte, elle entre furtivement, de peur d’être aperçue par les voisins. Nous retrouvons alors, derrière la porte fermée, notre étreinte de l’autre soir. Sur le canapé, nous faisons durer le plaisir. On bavarde, on prend un café. Sa jupe est passablement relevée sur ses jambes fines, gainées de soie. Bas ou collant ? Elle me laisse y poser la main, m’embrasse à nouveau. Ses cuisses s’écartent d’elles-mêmes, mais je ne remonte pas encore plus haut. Elle adopte une position plus décontractée, sur le côté, une épaule appuyée sur le dossier, plus chatte. Pour cette première fois, elle préfère la chambre. Je l’y entraîne par la main. Debout devant le lit, nous sentons que tout se met en branle et que plus rien ne peut nous arrêter. ...