1. Au sommet


    Datte: 27/06/2017, Catégories: Humour, Mature, Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... autre bout de la France,j'avais fait venir un de mes zélés amants. Nous fûmes traversés de lamême fantaisie de baiser sur la terrasse. La pénombre et l'absence delune nous préservaient relativement. Je n'excluais pas cependant qu onput nous distinguer. J'eus bien voulu faire un jour de même en pleinsoleil et au su de tout le monde. En attendant j'escomptais qu'un jourun voyeur et secret admirateur se manifeste. Je n'attendis pas longtemps.Un matin je découvris sur le pare brise fiché dans l'essuie glace, unpetit mot qui prêtait à peu d'équivoque. Le type avouait me mater depuislongtemps avec des jumelles. Il voulait me contacter et me laissait sescoordonnées. Hésitant je n'en gardais pas moins son papier sur moi deuxjours. Puis un matin sur un coup de tête et après m'être ennuyée dansune réunion j'adressais un mail au type. Je lui demandais tout de go cequ'il attendait de moi. Je voulais voir surtout s'il avait quelqueesprit ou se révélait un de ces nigauds et analphabètes que je réprouve.J'avais de la chance. Mon cochon avait des lettres. Du moins merépondit-il assez vite ce jour-là pour que je ne pus soupçonner qu'ilavait prémédité ses réponses. D'ailleurs le reste de l'échange à lavolée me confirma son fond et sa virtuosité. Seul son âge qu'il ne tintpas à me cacher eût pu me rebuter. A mes quarante ans il opposait lasoixantaine. Cependant j’avais eu de bons amants autrement plus vieux.Ceux-ci se révélaient des plus vicieux et performants. Bref il passaithaut la main les ...
    ... premières épreuves de l'examen. Je ne l'en faisais pasmoins lambiner.Je n'en voulus pas moins lui offrir un gage de ma bonne volonté. Je luisignalais un beau jour de fournaise que je m'exposerais nue un quartd'heure sur la terrasse. Je n'avais point encore sacrifié à une pareilleaudace. Il est indubitable que quelques autres en profiteraient et serinceraient l’œil. Quoiqu'il en soit mon exposition n'était vouée qu'àun seul. Je sus plus tard qu'outre la jumelle, il m'avait pu filmer avecune caméra nantie d'un zoom formidable. J'y vis comme une métaphoresexuelle. Ce détail acheva de me convaincre de le rencontrer. Monchevalier l'avait bien mérité.Au téléphone je goûtais son timbre mâle et viril. Il était récentretraité de l'aviation civile. Il faisait tennis, équitation et golf. Leparfait gentleman. Non pas que je dédaignas l'ouvrier et le rustaudroutier mais là tout au moins étais-je assurée d'une brillanteconversation de surcroît au sexe. Sans être beau cet homme avait unregard franc et pétillant d'intelligence. Je tombais à l'instant sous lecharme. Nombre de femmes durent tomber dans son escarcelle. Il obtintrapidement mes faveurs. Je n'avais rien caché de mes vices et qu'ilpourrait tout sur moi. Nous baisâmes comme deux fous.Il voulut arpenter avec moi une ou deux fois la terrasse qu'il n'avaitvu que de trop loin. Il m'exprima l'émotion éprouvée de vérifier ladistance entre la réalité d'un objet et le fantasme qu'on en a formé carappréhendé de si loin. Cette terrasse était ...