Homo Quadragenus
Datte: 01/09/2020,
Catégories:
couple,
Collègues / Travail
amour,
nonéro,
amourdura,
... on aurait dit qu’ils étaient suspendus dans l’air comme par magie. Non, simplement, le relief de ses tétons se dessinait très nettement sur son corsage. Et je ne sais pas pour vous, mais moi je trouve ça éminemment érotique. Puis ça a continué par des échancrures de plus en plus profondes, d’abord dans les hauts, puis dans les jupes. Elle me laissait apercevoir, en tout bien tout honneur, le galbe d’un sein quand elle se penchait. Ou elle me laissait espérer qu’un mouvement calculé pour être un peu trop ample me laisserait découvrir qu’elle ne portait pas de culotte. Bon, je sais ce que vous pensez. Je ne suis pas tombé de la dernière pluie non plus. Je vous rappelle qu’à cette époque j’avais quarante ans. J’avais parfaitement conscience qu’elle était intérimaire et qu’elle essayait de mettre tous les atouts de son côté pour pérenniser son poste. Mais j’ai toujours été clair avec elle là-dessus. Elle assurait un remplacement de congé maternité, point barre, pas d’autre espoir. Toujours est-il que ce petit jeu de séduction, bien innocent vous en conviendrez, illuminait mes journées. J’allais au boulot guilleret le matin. Pas pour ce que j’allais y faire, mais pour ce que j’allais y voir. Ce qui, j’en conviens à mon tour, n’est pas la plus professionnelle des motivations. Et Mélanie, au fil du temps, a fait revivre mon désir. Pas de façon honteuse et coupable comme Alexandra. Mais d’une façon légère, innocente, agréable. Je reprenais goût à la vie et au corps des femmes. Ça a ...
... duré plusieurs semaines délicieuses. Puis vint le jour où je suis rentré plus tôt du bureau. La journée avait été difficile, une vidéoconférence de six heures avec les actionnaires qui exigeaient encore des licenciements en prévision d’une soi-disant crise à venir. Ils en étaient à dicter les noms. J’avais fait la bêtise de leur communiquer la liste des employés avec leur fonction et leur salaire. Une journée sans voir Mélanie, enfermé que j’étais dans la salle de réunion. À la fin de la conférence, j’étais excédé. Je suis monté dans ma voiture et je suis rentré. Mes trois femmes n’ont pas remarqué que j’étais arrivé. Quand on est dans le jardin, on n’entend pas les voitures dans l’allée, de l’autre côté de la maison. Je n’ai pas dû vous préciser que mon deuxième enfant était aussi une fille. Mes deux anges tombés du ciel, comme je les appelle. Je les ai vues par la baie vitrée, elles jouaient toutes les trois dans la piscine. Et là, je ne sais pas ce qui m’a pris. Au lieu d’aller les embrasser, je me suis caché et je les ai observées. Je les ai regardées pendant une demi-heure, comme aurait fait un étranger un peu voyeur. Elles plongeaient, nageaient, couraient après le ballon sur la pelouse et replongeaient dans la piscine. Elles riaient. Je suis sorti sans bruit de la maison, comme un voleur, je suis remonté dans ma voiture et je suis parti. Je me suis garé un peu plus loin, sur le bord de la route. Et j’ai réfléchi. Comme sans doute je ne l’avais jamais fait de ma vie. Au ...