1. Stéphanie (2)


    Datte: 02/09/2020, Catégories: Transexuels

    ... blanc, et évidemment un soutien gorge à petit bonnet, sans baleines. Ceux que je réservais pour mes tenues "de ville". La tenue n’aurait pas été complète sans un plug du genre Rosebud, mais plus léger et très confortable. Séverine, la secrétaire du cabinet avait son bureau à quelque mètres du mien, un peu en biais. Elle ne me voyait pas vraiment, ce qui m’arrangait car je pouvais me caresser l’entre jambe de temps à autre. Séverine est une jeune femme d’une trentaine d’années, plutôt jolie et pleine de vie, mais éternelle célibataire. On s’entendait à merveille. Ce jour là, en fin de matinée, alors qu’on regardait le planning des avocats, j’ai fait tomber mon téléphone. Séverine, qui était debout à coté de moi, appuyée contre le bureau, s’est mise accroupie pour ramasser mon téléphone qui avait glissé sous le bureau. — "Attend, je le récupère — D’ac, merci." Soudain, Séverine, ne bougea plus. Du tout. Et ne disait rien. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que mes chaussettes étaient descendues, mon jean étant un peu relevé car j’étais assise, et cela laissait apparaitre mes bas blancs. Ce n’était pas le première fois que ça arrivait, et je compris immédiatement la raison de son silence. — "Je... euh... je l’ai trouvé... — Ah... merci. Bafouillais-je." Séverine se redressa. Posa le téléphone sans précautions, me jeta un bref regard puis se retourna vers l’écran. — "Que... Qu’est-ce qu’on...? — Heu, la convocation de monsieur... euh, lequel déjà ?" Nous étions toutes les deux ...
    ... complètement perdues. — "Tu... euh..." Elle ne termina pas sa phrase et alla s’asseoir. Je restais moi aussi sur ma chaise, incapable de dire quoi que ce soit de plus. Mais le midi, comme d’habitude, nous devions aller manger ensemble dans un petit resto proche. A midi trente, m’en pouvant plus de ce silence, j’ai brisé la glace : — "On mange ensemble ? — Ben... oui. — Tu es sûre ? — Ben tu vois, je ne sais pas de quoi je suis sûre, maintenant. — Séverine... — Tu n’as rien à me dire ? — Tu as vu...? — Des bas coutures blancs. Qu’est-ce que je dois penser ? — Que, euh..." Je ne savais pas ou me mettre. Séverine était devenue une amie, mais je ne pensais certaintement pas devoir en arriver là. Le temps passant, même si j’avais pris confiance, je n’étais pas vraiment prête à me faire "attraper" dans une tenue féminine, et certainement pas au boulot. — "Séverine, je ne sais pas quoi dire... — Hé bien ne dis rien ! Allons manger, j’ai faim." Lorsque je me levai pour la suivre, elle me déshabilla du regard, me mettant encore plus mal à l’aise. Le comble fut lorsque je me penchai pour remonter mes chaussettes. En me redressant, je vis que Séverine avait un léger sourire. Je souris également, mal à l’aise mais finalement assez contente de voir qu’elle ne boudait pas. Arrivées au restaurant, devant notre table habituelle, Séverine eut un moment d’arrêt puis dit : — "Je suppose que comme d’habitude tu vas vouloir les fauteuils au fond, pas la chaise dos à la lumère de la fenêtre. Je ...